vendredi 18 septembre 2009

Un abri pour les sirènes

Paroles et chant: Thierry LAVIGNE
Musique: Michèle GARANCE

Cette chanson a obtenu le deuxième prix au concours de chansons de l'académie des jeux floraux à Toulouse, en 2008

Un abri pour les sirènes

Ya quelque chose qui pleure dans mon sommeil
Un rêve sûrement d'ailleurs, ou peut-être ses lèvres
Un lever de soleil
Ou tout simplement son regard que je n'arrive pas à retenir
Quelque chose qui crée le vide dans le vide
Quelque chose de plus qu'elle a
Que les autres n'ont pas
Son évidence,
Son indolence,
Sa vérité.........
J’aurai tout donné, tout pris, tout relancé, tout dessiné,
Même la terre
Des rivières sans lit
Des montagnes, des collines désertes, des perles noires, des écritures anciennes. 

J’aurais creusé un tunnel,
Sous la mer
Un passage secret
Pour notre amour secret

Une route pour que nos océans s’y rejoignent
Et s’épousent
Et de leurs vagues et de leur mousse
De leurs incertitudes.

Et nous nous serions retenus                                  
En écoutant  les larmes des marins disparus
Qui coulent le long des longs murs gris de mon tunnel.
Mais, il y a  quelque chose en moins dans mon sommeil
Un rêve sûrement d’ailleurs, ou peut-être  ses lèvres.
Un lever de soleil
Ou tout simplement sa main  que je n’arrive pas à retenir
Quelque chose qui crée le vide dans le vide
Quelque chose de plus,
Qu’elle a
Que les autres n’ont pas
Son évidence
Son indolence
Sa vérité. 

J’aurais tout inventé de moi, pour elle, tout rebâtit,
Mon avenir, mon océan.
Et j’aurais été un conquistador, un mousquetaire en blanc, un poète,  un matador,
Un picador,

J’aurais creusé un tunnel
Sous la mer
Un abri pour les sirènes,
Pour qu’elles s’y promènent

Et je me serais noyé dans nos silences, et nos vagues qui se rejoignent
Et s’épousent de leurs mousses
Et se retirent,
Dans leurs incertitudes.

J’aurais même été pour elle un marin disparu
Avec ses larmes
Qui coulent le long des longs murs gris de mon tunnel

Y a quelque chose qui pleure dans mon sommeil
Un rêve sûrement d’ailleurs, ou peut-être ses lèvres.
Quelque chose de plus, qu’elle a
Que les autres n’ont pas 
Son évidence
Son indolence
Sa vérité. 



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