dimanche 25 juillet 2010

Fil à fil

Paroles: Jean-Paul DAURIAC
Musique, voix et arrangements: Michèle GARANCE
Chanson créée le 15 Juin 2010

J'ai laissé la première prise de voix, la plus proche des VRAIES chanteuses de jazz avec toute leur émotion et le poids de leur vécu. Sans doute je n'ai pas les qualités pour ce rôle-là et c'est bien volontiers que je laisse la chanson à des interprètes plus qualifiées........

Fil à fil

J’ai mis quelques fils d’argent à mes cheveux,
Accroché des fils de soie aux jours heureux.
Au fil des jours, j’ai cousu des souvenirs
Je m’suis pas vu vieillir.

J’ai mis des fils à la patte de mes amants,
Très souvent perdu la tête, au fil du temps.
Au fil de ma mémoire, oublié leur nom
Pas su les retenir, non !

File le temps, file l’amour
File les mots, file les jours.

J’ai cousu de fil blanc mes draps si froissés
Par tant de plaisirs, que j’ai laissés filé.
Au fil des ans, j’ai noué des amitiés
Mais j’ai eu si peur d’aimer

J’ai toujours gardé mon p’tit fil sur la langue,
Chanté au piano mes amours qui tanguent.
J’ai joué ma vie sur le fil du rasoir,
Quelquefois broyé du noir.

File le temps, file l’amour
File les mots, file les jours.

J’ai suivi un fil d’Ariane de scènes en scènes,
Filé à l’anglaise, s’il fallait que j’ revienne.
J’ai attendu des coups de fil si souvent…
J’ai perdu beaucoup de temps.

J’ai écrit au fil de l’eau, beaucoup de pages
Joué au fil des soirs, contenu ma rage.
Au fil de mes jeunes amours, deux fois maman,
J’ai pas vu passer le temps.

File le temps, file l’amour
File les mots, file les jours.
File la vie,
File l’oubli…
Les jours, les mois les années ont défilé
Mais…si vous saviez combien je vous ai aimé !

vendredi 23 juillet 2010

Brèves amours

Paroles: Janine LEINS
Musique, arrangements et voix: Michèle GARANCE

Partant 5 semaines en Inde, je ne pourrai pas consulter le site Je vous laisse avec l'une de mes chansons préférées. 

Chanson composée le 11 Juillet 2010



Brèves amours

Que sont mes amours devenues
Quand les passions qu’on a connues
Durent un jour, une semaine ? 
Vont-elles encore sur les chemins
Trainer leur cœur de baladins,
Chercher fortune où bien fredaines ? 

Je me souviens d’un champ d’étoiles
Avec mon regard qui se voile
Dans l’autre regard enlacé.
Les parfums sucrés de la brise,
Le cœur qui chavire et se grise
De dévoiler le corps aimé.

Les mauves tendres des aurores
Aux senteurs chaudes de l’amour,
Lorsque la chambre se décore
D’un rayon de soleil velours.

Que sont mes amours devenues
Quand les passions qu’on a connues
Durent un jour, une semaine ? 
Vont-elles encore sur les chemins
Trainer leur cœur de baladins,
Chercher fortune où bien fredaines ? 

Les froides matinées de brumes,
Serrés dans la touffeur des draps,
Quand on restait sous la plume
Oubliant le monde d’en bas ! 

Soudain le doute qui s’invite.
La passion alors s’effrite
Et l’on se quitte avant la peine. 
Amours intenses disparues,
Vous fûtes brèves et dissolues.
Mon corps vous garde dans ses veines.

Que sont mes amours devenues
Quand les passions qu’on a connues
Durent un jour, une semaine ? 
Vont-elles encore sur les chemins
Trainer leur cœur de baladins,
Chercher fortune où bien fredaines ? 

jeudi 15 juillet 2010

Et l'on s'en va

Paroles: Jean-Paul DAURIAC

Musique et voix: Michèle GARANCE

 Chanson composée le 14 Juin 2010

Et l'on s'en va

C’est tous les jours les grandes vacances,
De temps en temps trois pas de danse.
Un apéro sous le tilleul,
De la musique, un peu d’Händel.
Deux vieux vélos dans la remise,
Ton jardin, ta vieille chemise,
Un bouquet de fleurs sur le chemin,
Et l’on s’en va, main dans la main

Et l’on s’en va, main dans la main

Petit câlin

Je pose ma tête sur ton épaule,
Les enfants n’ vont plus à l’école,
Les années ont passé si vite,
J’ai eu si peur que tu me quittes.
Les cerisiers ont refleuris,
On a su garder nos amis,
Une p’tite visite chez Anna,
Et l’on s’en va, cahin-caha

Et l’on s’en va, cahin-caha

Embrasse-moi

Déjà six heures au vieux clocher,
Il se fait tard il faut rentrer.
Le temps de prendre un bon café
Quelques gâteaux à grignoter
Tu fermes ton col, met ta casquette,
Et tu m’attends, je suis pas prête.
Un portail au bout d’une allée,
Et l’on s’en va, à pas pressé.

Et l’on s’en va, à pas pressé.

Tout essoufflé

Un jeu de dames, des mots croisés
Et tes lunettes sur le bout du nez.
Et puis la neige et les frimas
Tu me tiens la main, j’ai un peu froid.
Tiens ! Les enfants viennent aux nouvelles 
Ou sont passées les hirondelles ?
Et puis la nuit, qui ne s’en va pas
Et, je m’en vais à petits pas.

Et, je m’en vais à petits pas
A tout petits pas

Ne m’oublie pas !