dimanche 27 septembre 2009

Mon cœur a deux maisons


Paroles et chant : Thierry LAVIGNE
Musique: Michèle GARANCE

Chanson écrite en Janvier 2006

Mon cœur a deux maisons


Vendredi soir, je vais retrouver mon papa
Il sera là, debout, à la sortie d’l’école
Je le verrai de loin, je connais son sourire
Et je lâcherai la main de mon institutrice


J’irai jusqu’à la grille, et passerai ma main

Pour que de sa main chaude il la prenne aussitôt
Et que je sente enfin son amour sur ma peau
Que je reprenne vie
Quand mon cœur se blottit dans son joli manteau

Je monterai à l’arrière de sa nouvelle bagnole

Et je ferai un signe à mes copains d’école
Pour leur dire vous voyez, j’ai aussi un papa
Et en plus il est grand, il est beau, j’en suis fier

Papa fera crier les pneus sur le bitume

Pour m’épater un peu, il montera le volume
De son autoradio branché sur la FM
Dans son rétroviseur
Je verrai ses yeux clairs éclairés d’un je t’aime

Tu comprends maintenant pourquoi j’prépare mon sac

Une semaine sur deux pour aller chez papa
Et tu n’sais pas du tout ce que j’mets dans mon sac
Mais il y a de l’attente, des rires, et de l’amour en vrac

J’ai l’cœur qui déménage

Il a pour lui deux maisons
Et je resterai bien sage
Pour pas poser d’questions

Et je prépare mon sac

Et j’prépare mon silence
J’y mets des choses en vrac
Des habits pour les vacances

Quand arrivera dimanche juste avant le départ

Quand papa m’offrira une dernière glace
Tout au bord de la Seine, assis à la terrasse
Quand un dernier soleil dans mes yeux s’efface

Sentant déjà la fin et mon cœur qui s’affole

J’irai poser ma tête au creux de son épaule
Et je regarderai avec lui les bateaux
Les portes d’une écluse
Qui ouvre grand ses bras dans la montée des flots

Et puis nous filerons sur la route indocile

Mes yeux suivront à peine les lumières de la ville
Et de l’autoradio, une voix en sourdine
Parlera d’une guerre que je ne comprends pas

Arrivé chez maman, lentement sur le bitume

Papa s’arrêtera, il baissera le volume
De son autoradio, branché sur la FM
Dans son rétroviseur
Je verrai ses yeux tristes pour un dernier je t’aime

Tu comprends maintenant pourquoi j’prépare mon sac
Une semaine sur deux pour aller chez papa
Et tu n’sais pas du tout ce que j’mets dans mon sac
Mais il y a de l’attente, des rires, et de l’amour en vrac

J’ai l’ceur qui déménage

Il a pour lui deux maisons
Et je resterai bien sage
Pour pas poser de questions

Et je prépare mon sac

Et j’prépare mon silence
J’y mets des choses en vrac
Des habits pour les vacances

vendredi 25 septembre 2009

Sourire aux nuages

Paroles, musique et chant: Michèle GARANCE

Chanson écrite en 1999, dédiée à Pierrot MANTHIN extraite de mon deuxième CD "20 pages d'amour"

Sourire aux nuages

Ne dîtes pas devant moi
Qu’on le prend pour un fou
Qu’il fait n’importe quoi
Veut aller n’importe où

S’il va le nez au vent
Et sourit aux nuages
C’est qu’il porte au-dedans, dedans
Un grand livre d’images

Où il écrit sa vie
Comme un conte d’enfants
Un de ceux qui finit
Par un prince charmant

Où il peut s’en aller
Rien qu’en fermant les yeux
Vers un ciel inventé
Où il serait heureux

Ne dîtes pas de lui
C’est un garçon à part
Il voit les jours en gris
À l’envers des miroirs

Et s’il pleure trop souvent
Ne lui donnez pas tord
C’est qu’il porte au-dedans
Des rêves un peu trop forts

C’est qu’il voudrait un monde
Où parle enfin le cœur
Qui f’rait la terre plus ronde
Et les hommes meilleurs

C’est qu’il comprend l’amour
Comme une symphonie
Que des mots de velours
Rejouent à l’infini



Moi je ne sais de lui
Que ses mots de poète
Que sa voix dans la nuit
Que ses lettres offertes

Je ne sais que son rire
Dans la magie du soir
Et les chansons apprises
Qui peuplent sa mémoire

Mais il s’est installé
Sur le fil de ma vie
Comme un Pierrot  léger
Que le temps embellit

A le voir si vivant
Dans ce monde à l’envers
Il ressemble à l’enfant
Dont j’aurais été fière

samedi 19 septembre 2009

Histoire d'un amour

Interprète: Catherine RULLIERE
Clavier et arrangement: Michèle GARANCE

Reprise d'une chanson
Extrait de l'album de Catherine RULLIERE: "Chambre bleue"



Histoire d'un amour

Casta Diva

Interprète : Catherine RULLIERE
Accompagnement : Michèle GARANCE

Morceau choisi  de "La Norma" de BELLINIExtrait de l'album de Catherine RULLIERE: "Un jour de Mai"



Casta Diva

Over the rainbow

Interprète: Catherine RULLIERE
Clavier : Michèle GARANCE"

Air extrait du "magicien d'Oz".
Un morceau de l'album de Catherine  RULLIERE: "Hauts de gammes"
(Studio Marcel DE HARO, 2004)



Over the rainbow

Je veux vivre

Interprète : Catherine RULLIERE
Accompagnement : Michèle GARANCE

Morceau choisi de "Roméo et Juliette" de GOUNOD Extrait de l'album de Catherine RULLIERE: "Hauts de gammes" (Studio Marcel De Haro, 2004)


Je veux vivre

Grand air de Mme Butterfly

Interprète : Catherine RULLIERE
Accompagnement : Michèle GARANCE

Extrait de "Madame Butterfly" de PUCCINI (qui commence, en français par "sur la mer calmée, un jour une fumée...") Morceau de l'album de Catherine RULLIERE "Un jour de Mai" (dédié à mon père, grand amateur d'opéra)
Si j'ai souvent tenu le piano pour des chanteurs classiques ou de variété pour des raisons alimentaires, accompagner Catherine est toujours un moment de grâce qui me tire souvent les larmes, comme dans ce morceau. J'aimerais qu'elle se produise plus souvent sur scène.



Grand air de Mme Butterfly

vendredi 18 septembre 2009

Un abri pour les sirènes

Paroles et chant: Thierry LAVIGNE
Musique: Michèle GARANCE

Cette chanson a obtenu le deuxième prix au concours de chansons de l'académie des jeux floraux à Toulouse, en 2008

Un abri pour les sirènes

Ya quelque chose qui pleure dans mon sommeil
Un rêve sûrement d'ailleurs, ou peut-être ses lèvres
Un lever de soleil
Ou tout simplement son regard que je n'arrive pas à retenir
Quelque chose qui crée le vide dans le vide
Quelque chose de plus qu'elle a
Que les autres n'ont pas
Son évidence,
Son indolence,
Sa vérité.........
J’aurai tout donné, tout pris, tout relancé, tout dessiné,
Même la terre
Des rivières sans lit
Des montagnes, des collines désertes, des perles noires, des écritures anciennes. 

J’aurais creusé un tunnel,
Sous la mer
Un passage secret
Pour notre amour secret

Une route pour que nos océans s’y rejoignent
Et s’épousent
Et de leurs vagues et de leur mousse
De leurs incertitudes.

Et nous nous serions retenus                                  
En écoutant  les larmes des marins disparus
Qui coulent le long des longs murs gris de mon tunnel.
Mais, il y a  quelque chose en moins dans mon sommeil
Un rêve sûrement d’ailleurs, ou peut-être  ses lèvres.
Un lever de soleil
Ou tout simplement sa main  que je n’arrive pas à retenir
Quelque chose qui crée le vide dans le vide
Quelque chose de plus,
Qu’elle a
Que les autres n’ont pas
Son évidence
Son indolence
Sa vérité. 

J’aurais tout inventé de moi, pour elle, tout rebâtit,
Mon avenir, mon océan.
Et j’aurais été un conquistador, un mousquetaire en blanc, un poète,  un matador,
Un picador,

J’aurais creusé un tunnel
Sous la mer
Un abri pour les sirènes,
Pour qu’elles s’y promènent

Et je me serais noyé dans nos silences, et nos vagues qui se rejoignent
Et s’épousent de leurs mousses
Et se retirent,
Dans leurs incertitudes.

J’aurais même été pour elle un marin disparu
Avec ses larmes
Qui coulent le long des longs murs gris de mon tunnel

Y a quelque chose qui pleure dans mon sommeil
Un rêve sûrement d’ailleurs, ou peut-être ses lèvres.
Quelque chose de plus, qu’elle a
Que les autres n’ont pas 
Son évidence
Son indolence
Sa vérité. 



jeudi 17 septembre 2009

J'veux être méchant

Paroles: Stéphane DAUCH
Musique: Michèle GARANCE
Arrangements: Pascal LESTCHINER
Interprète: Luc VALREY

Composée en 1992, elle figure dans mon premier CD

Les arrangements me semblent toujours actuels

J'veux être méchant
                                                                        
Ma tête est à l’envers
Fermée pour inventaire
Le radiateur du cœur
En panne pour quelques heures
Dans mes yeux Niagara
La pluie s’est arrêtée
Tout seul en pyjama
Dans mon vieux lit cassé

Tu m’avais dit toujours
Peut-être les doigts croisés
Moi j’y voyais d’l’amour
La rime est démodée
Les folies douces à deux
Cœur froissé sous les draps
J’te jure j’étais heureux
J’s’rai jamais deux sans toi

REFRAIN
J’veux être méchant
Mais j’y arrive pas
J’veux être pédant
Mais je n’peux pas
J’veux être musclé
Mais faut qu’j’m’entraîne
J’veux plus pleurer
Quand j’ai d’la peine

Moi j’ai passé mon temps
Le cœur dans un brouillard
Toi tu restais devant
Ton grand et beau miroir
A force de se mirer
Ça doit faire mal aux yeux
C’n’est pas facile d’aimer
Avec un cœur pour deux

Salue donc tes parents
Qui n’m’ont jamais aimé
Elle avec ses fausses dents
Lui avec son basset
Finalement c’est fini
Et j’aime encore mieux ça
Aux baisers bigoudis
J’préfère le cinéma

REFRAIN

Ma tête est à l’endroit
Et Dagobert expire
Mon radiateur à froid
Crie au feu ! Je transpire
Dans mes yeux Sahara
Une larme a séché
Un autre amour est là
Dans mon vieux lit cassé

REFRAIN



jeudi 10 septembre 2009

Le temps de l'enfance

Paroles: André COUCHARIERE
Musique et voix: Michèle GARANCE

Chanson composée en 2009

Le temps de l'enfance

Rêver d'une croisière
Et se croire corsaire
Pour jouer à la guerre
Au pays des chimères
Vivre dans l'innocence
C’est le temps de l'enfance.

Des histoires de sorcières
Ou de fées familières
Aux contes imaginaires
S’inventer des mystères
Cette douce insouciance
C’est le temps de l'enfance.

Se croire cerf-volant
S’élevant face au vent
Et contempler la terre
Pour un temps éphémère
Se vouloir en partance
C’est le temps de l'enfance.

S'imaginer la nuit
Et se croire une étoile
Se changer en fourmi
Avant d'être cigale
S’offrir toutes les chances
C’est le temps de l'enfance.

Attendre qu'une coquille
Devienne un oisillon
Attendre qu'une chenille
Devienne un papillon
Être plein d'espérance
C’est le temps de l'enfance.

Entrer dans la lumière
Pareil à un clown blanc
En croyant que la terre
Est un cirque permanent
Se nourrir de croyances
C’est le temps de l'enfance.

Refrain

Nous avons tant d'images
De ces moments perdus.
Nous sommes devenus sages.
Le temps est révolu.
Qu'est devenue la chance
Du temps de notre enfance?