jeudi 20 mai 2010

Le jeu d'échecs

Paroles: André COUCHARIERE
Musique, arrangements, voix: Michèle GARANCE

Chanson créée le 12 Mai 2010

Le jeu d'échecs

Le jeu d'échecs m'impressionne
Et ses joutes me passionnent
Y-a des Rois hauts en prestance
Qui, de case en case, s’avancent
Mais sont subtilement piégés
Par quelques pions isolés
Prisonniers de cette racaille
Ils doivent quitter la bataille.

Bien qu'on soit riche et puissant
Il suffit d'un seul combat
Pour comprendre de temps en temps
Que l'pouvoir vole en éclat.

Le jeu d'échecs m'impressionne
Et ses joutes me passionnent
Certains pions sur le damier
Bloquent l'exode des Reines
Ils capturent leurs cavaliers
Qui courtisent leurs suzeraines
Celles-ci cherchent par quel détour
Elles s'abrit'ront dans leurs tours.

Bien qu'on soit riche et puissant
Il suffit d'un seul instant
Pour comprendre rapidement
Qu’on vient d'perdre ses courtisans.

Le jeu d'échecs m'impressionne
Et ses joutes me passionnent
Les Rois, Reines et cavaliers
Ont disparus d'l'échiquier
Les tours s'écroulent de partout
Elles appellent, en vain, les fous
Qui se mettent à délirer
Et s'constituent prisonniers.

Bien qu'on soit riche et puissant
Il suffit d'un seul instant
Pour comprendre rapidement
Que la folie change de camp.

samedi 15 mai 2010

Passeur de rêves

Paroles: Bernard PICHARDIE et Marie D'AURIGNAC-TIEMBLO
Musique et interprète: Michèle GARANCE

Passeur de rêves

Le geste fatigué
La démarche bien lourde
Il traîne ses regrets
Et le cuir de sa gourde
Des lambeaux de soleil
Lui réchauffent les mains
Et son corps sans sommeil
Leur montre le chemin
Il passe les rêves
De saison en saison
Des clameurs
Qui soulèvent
Des rumeurs
Des chansons
En soulevant les dunes
Aux pays des dormants
Il accroche des lunes
Aux berceaux des enfants
Il pose des étoiles
Dans les yeux des amants
Et souffle sur les voiles
Des navires dérivants
Il passe les rêves
De maison en maison
Des bonheurs
Qui se lèvent
Des couleurs
Des chansons
Il sait ouvrir la porte
Aux baladins des rues
Suivis de la cohorte
Des troubadours perdus
Il couvre tous les champs
De pépites d’amour
Aux éclats rayonnants
À chavirer les jours
Il passe les rêves
De ponton en ponton
Des lueurs
Qui se mêlent
Des fureurs
Des chansons

pont musical

Il passe les rêves
De perron en perron
Des murmures
(Et) des fièvres
Des blessures
Des chansons
Si vous le rencontrez
Tout habillé de songes
Et de mélancolie
Donnez-lui s’il vous plait
Dans le soir qui le ronge
Un peu de vos envies

Il passe les rêves
De balcon en balcon
Du velours
De la sève
Des amours
Des chansons


Le Huitième jour

Paroles: Jean VERDURE
Musique: Michèle GARANCE, Arrangements: Jean-Claude VERDURE
Interprète: Thierry LAVIGNE

Le Huitième jour

Tout fait dans le temps qu’on avait à vivre
Donné plus d’amour qu’on en a reçu,
Construit sur le sable, écrit quelques livres,
Mis des horizons sens dessous dessus,
Connu la misère, appris des merveilles,
Cherché le bonheur à s’en rendre fou,
Mais resté toujours en état de veille.
Le huitième jour nous referons tout.

 Tout fait. Nous avons fécondé nos terres,
Joué valet maître, abattu des rois,
Levé des secrets, percé des mystères,
Attelé l’étoile à notre charroi,
Conquis notre ciel en ce bas domaine,
Porté notre cœur comme pierre au cou
Jusqu’au bon repos de fin de semaine.
Le huitième jour nous referons tout.

 Tout fait de tout ce qui était à faire :
La berge gagnée à force de bras,
Le sourire écrit aux lèvres d’un frère,
Les espoirs comblés le malheur à bas,
La beauté cueillie à même la cendre,
L’amour mis au clair, le bonheur debout,
La fête donnée à qui veut le prendre.
Le huitième jour nous referons tout.

 Tout fait. Nous avons bâti des empires
Et battu le fer avant qu’il soit chaud,
Fait pour le meilleur, défait pour le pire,
Accordé nos luths au pas de Sancho.
Brave chevalier de Triste Figure,
Ne t’avions-nous pas donné rendez-vous
Pour recommencer la même aventure ?
Le huitième jour nous referons tout.

 Tout fait, tout revu, tout remis en cause,
Le temps retrouvé dans le temps perdu,
L’âge d’or vécu, le pain sous les roses,
Les chants et les cris parfois confondus.
Tout a beau tourner comme un beau manège,
Ça rime avec quoi, ça mène jusqu’où ?
Le temps d’y songer nos têtes s’enneigent.
Le huitième jour nous referons tout.

Je t'ai rêvé

Paroles: Bernard PICHARDIE
Musique: Michèle GARANCE
Interprète: Danièle ALFOSEA

Je t'ai rêvé

Je t’ai rêvé
Sur une autre île
Bien trop docile
Pour mes idées

Je t’ai rêvé
Et les oiseaux de passage
Sifflaient près de tes frayeurs

Quand il gelait
A pierre fendre
Devant la cendre
Je t’ai rêvé

En cette fin de carnage
Ton refuge était ailleurs
Je t’ai rêvé

Je t’ai rêvé
Sur une plage
Loin du naufrage
De mes pensées
Je t’ai rêvé

Et des vagues malhabiles
S’échouaient près de tes pas

Quand il pleurait
Sur ton silence
Sur tes absences
Je t’ai rêvé

En ces instants bien fragiles
Tu t’échappais de mes bras
Je t’ai rêvé

Je t’ai rêvé
Sur un atoll
Une auréole
A soulever
Je t’ai rêvé

Et le cœur comme une épave
Près de moi tu prenais l’eau

Quand il volait
Un air de fête
Sur des paillettes

Je t’ai rêvé
Tu cherchais la fleur de lave
Enfouie dans ton cachot
Je t’ai rêvé

Je t’ai rêvé
En majuscule
En funambule
Et en secret
Je t’ai rêvé

Tout le long d’une sourdine
Je rampais vers tes genoux
Quand il tombait
En pluie d’ivresse
Quelques tendresses
Je t’ai rêvé

Je t’ai rêvé
Sur une autre île
Bien trop docile
Pour mes idées

Mais voici que j’élimine
Ces quelques traces de nous

Du piment sur ma langue

Paroles: Bernard PICHARDIE
Musique: Michèle GARANCE
Interprète: Thierry LAVIGNE

Du piment sur ma langue

 J’ai mis du piment sur ma langue
Pour effacer notre baiser
Notre pauvre amour s’est brisé
Il est retourné dans sa gangue

En m’oubliant tu as laissé
Un grain au fond de mon cerveau
Et un orage où je prends l’eau
Avec mes espoirs trépassés

Tout le long de mon désespoir
J’ai mon décor enseveli
Sous tes empreintes dépolies
Par des rêveries illusoires

Aussi froide que du métal
Je sens tomber sur moi la grêle
D’une mémoire qui martèle
Mon horizon sentimental

J’ai mis du piment sur ma langue
Pour effacer notre baiser
Notre pauvre amour s’est brisé
Il est retourné dans sa gangue

Si j’ai du mal à respirer
Très loin de l’ombre de ton cœur
Il ne reste pour mon malheur
Que l’éclat de mes regrets

J’ai perdu toute mon essence
Au plus profond de mes colères
Embarquées par une galère
Echouée près de ton absence

J’imagine encore ton regard
Et dans ma solitude urbaine
Ton fantôme brise ses chaînes
Depuis le quai de cette gare

Depuis le quai de cette gare

Depuis le quai de cette gare

J’ai mis du piment sur ma langue
Pour effacer notre baiser
Notre pauvre amour s’est brisé
Il est retourné dans sa gangue  (BIS)

Qu'est-ce-que t'en sais ?

Paroles et musique: Michèle GARANCE
Interprète: Chantal KLEIN

Qu'est-ce-que t'en sais ?

Qu’est-ce que t’en sais
Si je n’pense plus à lui
Si je passe mes nuits
En l’attendant

Qu’est-ce que ça t’fait
Quand tu m’regardes marcher
Comme un pantin blessé
Dans sa détresse ?

Qu’est-ce que t’en sais
Si j’ai fermé le livre
Pour apprendre à revivre
D’autres printemps ?

Qu’est-ce que ça t’fait
De m’forcer à courir
De m’apprendre à sourire
Au temps qui reste ?

Qu’est-ce que t’en sais
Si j’me cache pour pleurer
Ou si j’ai déchiré
Toutes ses photos ?

Qu’est-ce que ça t’fait
D’m’aider comme cet enfant
Qui n’veut pas dev’nir grand
Qui veut s’arrêter là ?

Qu’est-ce que t’en sais
Si je respire encore
Le parfum de son corps
Contre ma peau ?

Qu’est-ce que ça t’fait
De m’éloigner du pire
Pour m’inventer des rires
Que j’n’entends pas ? 

J’ai dans le cœur
Un oiseau triste
Qui ressemble à ma vie
Je sais le chagrin des artistes
Quand le rêve est fini

J’ai dans le cœur
Un arbre mort
Où s’effeuillent mes jours
Je sais la pluie des lendemains
Quand meurt l’amour

J’ai dans le cœur
Toutes les images
Qu’il a tracées pour moi
Dans la magie de la lumière
Où je suivais ses pas,
Ses pas…

J’ai dans le cœur
Tous les soleils
Qu’il a brûlés pour moi
Dans les instants où il tenait
Ma vie entre ses bras 




T'oublier

Paroles et musique: Michèle GARANCE
Interprète: ANGIE

T'oublier

Tu vois, j’ai essayé
J’me suis battue pour y arriver
J’voulais t’rayer d’ma vie
J’voulais t’remplacer par l’oubli
Me libérer de notre histoire
Imaginer l’espoir

Déjà, je ne pleure plus
Je marche fière dans la rue
J’peux même regarder des images
Qui dansent de l’autre côté d’la page
Faire comme si tout était normal
Mais au fond, j’ai si mal

J’peux pas t’oublier
T’es toujours dans mes pensées
J’peux pas trouver d’autres mots pour l’dire
J’ai l’sentiment qu’ça devient pire
Avec le temps qui ne tue rien
Surtout pas mon chagrin

J’peux pas t’oublier
Je crois que j’ne pourrai jamais
Sans cesse je revis notre histoire
Y’a plus qu’elle dans ma mémoire
Si mes souv’nirs faisaient une trêve
J’irais vers d’autres rêves

Et toi, où en es-tu ?
Peut-être tu n’y penses plus
Ou bien j’suis restée dans ton cœur
Et tu n’peux plus croire au bonheur
Comme moi ça te bouffe la vie
Ca chavire tes nuits

Crois- tu que l’on pourrait
Pour avoir moins de regrets
Refaire quelques pas ensemble
Juste se redire qu’on se ressemble
Histoire de retrouver la paix
De partager un secret

REFRAIN 1
 J’pourrai pas t’oublier
Toutes ces années j’ai essayé
J’ai trouvé les mots pour l’ dire
Je crois qu’j’t’aimais à en mourir
Avec le temps rien n’a changé
Je t’aime encore comme au passé.

S. D. F.

Paroles: André MARRAS
Musique: Michèle GARANCE (1997)
Interprète: André MARRAS

S. D. F.

 S. D. F.
Est-ce des façons
De laisser des gens
Sans maison
S. D. F.
Est-ce des façons
De laisser des gens
Sans maison

Ils errent dans la ville
De plus en plus nombreux
Les chômeurs sans asile
Les nouveaux malheureux
Le passant les évite
Sachant bien qu’il ne peut
Donner à tous la p’tite
Monnaie d’un franc ou deux

 REFRAIN

 Le passant qui repasse
Ne les regarde encore
Pour lui ce tas de crasse
Embarrasse le décor
Excepté lorsqu’il mange
Leur vue lui fait du tort
La misère dérange
Quand elle est là dehors

REFRAIN

 Le passant repassant
À la mairie s’amène
Il interdit ces gens
Pour une ville saine
Stoppons la répression
Et donnons-nous la peine
De chauffer nos actions
À la chaleur humaine


REFRAIN

Toutes ces choses maman

Paroles, musique et interprète: Michèle GARANCE

Toutes ces choses maman

Y a toutes ces choses qui passent
Ces histoires oubliées
Dans les comptes à rebours
Y a tout c’qui laisse des traces
Dans les verres du passé
Sur le comptoir des jours
Y a les mots qui s’effacent
Usés par les années
Ou le manque d’amour
Y a la vie qui nous lasse
Le parfum des regrets
Et le déclin des jours

Et puis
Y a ton visage, maman,
Il y a ta main douce et ma main au-dedans
Et puis,
Y a ton amour, maman,
Il y a tous tes rires et mes rires d’enfant

Y a toutes ces choses qui r’viennent
Ces souv’nirs qui renaissent
Dans l’album du passé
Tous ces moments de peine
Qu’un rayon de tendresse
Faisait vite oublier
Y a tous ces mots qui dansent
Sur les ailes de l’enfance
Et qui nous font planer
Y a la vie qui délire
Le parfum des sourires
Et l’ivresse d’aimer

Tout ça
C’est ton secret, maman
Et ça m’donne du courage pour aller de l’avant
Merci
Pour ta tendresse maman
Et  tout c’que tu fais pour que j’ai l’cœur content
Je sais
Y a tous nos rires, mais
J’veux pas qu’tu m’quittes, jamais
J’veux pas qu’tu m’quittes, jamais