J'ai connu des amours de faïence
Amours sans importances
Des amours où le silence
Laisse la place à l'ennui
J'ai connu des amours porcelaine
Amours qui vous enchaînent
Des amours où les rengaines
Laissent la place à l'oubli
J'ai vécu des passions brèves
Perdue dans des bras de rêve
J'ai cherché l'amour sans trêve
Mais c'est toi que je cherchais
J'ai connu des amours sabliers
Amours saisons d'aimer
Des amours que l'on chantonne
Au fil du temps qui fuit
J'ai connu des amours de papier
Sur des pages froissées
Des amours qui ronronnent
Dans de vieux cahiers jaunis
J'ai vécu des passions brèves
Perdue dans des bras de rêve
J'ai cherché l'amour sans trêve
Mais c'est toi que je cherchais
J'ai connu des amours de cristal
Amours de carnaval
Des amours mortes à Venise
Sous des masques flétris
J'ai connu des amours qui vous grisent
Et font passer le temps
Des amours où le vent
Me délivrait d'un ciel trop gris
Passions brèves...
Bras de rêve...
Amour sans trêve...
Mais c'est toi qui me manquais
J'me suis perdue dans bien des chemins
Suis partie bien trop loin
J'ai cherché longtemps ta main
Sans jamais oser te dire viens
Passions brèves
Bras de rêve
Amour sans trêve
Oui ! C’est toi que je voulais.
Il y a vingt ans
aujourd'hui, j'accompagnais Luc pour un concert piano/voix de 24 chansons
dans un théâtre d’Hyères (83). Ceci est un petit extrait de ce spectacle où le
public fut bouleversé par toute l'émotion exprimée par notre "duo"
Les mots
Si tu savais passer ma
porte
Comprendre la croix que je porte
Et qui parfois trop bas m'emporte
Si tu savais dire les mots
Les dire tout bas même s'il le faut
Cela saurait guérir mes mots
Oui mais voilà toi tu n'sais pas
Et si j'entends parfois tes pas
Ils s’arrêtent où je n'veux pas
REFRAIN
Je veux d'l'amour je veux qu'on m'aime
Non pas du corps, avec la voix
Je veux entendre un cœur qui bat
Pour oublier mon âme en peine
Je veux d'l'amour, oui comme cela
Ne me dis pas : j'peux rien pour toi
Ou que c'est trop, que ça te gène
Je veux entendre seul'ment ta voix
Et tu te trompes si j'sors la nuit
C'n'est pas du vice mais de l'ennui
C'est que je cherche ailleurs l'écho
Bien invisible de tes mots
Les rues désertes apportent parfois
Les mots que l'on n'a pas chez soi
Ils passent par une fenêtre
Ou bien sous le pas d'une porte
Je me fous à qui l'on s'adresse
Puisque c'est moi qui les emporte
Si tu savais dire les mots
J'en chasserais l'homme à la faux
Je le ferais changer d'trottoir
Dans la menace d'un regard
Et lui dirais laisse-moi, mon vieux,
Les mots, les mots me rendent heureux
Repasse demain si tu le veux
Les mots ça passe, tu sais, mon vieux
Peut-être qu'en désespoir de cause
C'est à toi...qu'il faudra...qu'je cause...
REFRAIN
Mais...Tu ne sais pas passer ma porte
Ou tu la passes et puis t'emportes
Sans déceler celle que je porte
M'y clouant plus à chaque fois
Tu vis ailleurs en bonne foi
Je n't'en veux pas, tu sais, ma foi
Les mots, les mots, c'n'est pas pour toi
Si tu savais...ma porte...si tu passais
Si tu disais...les mots...si tu savais
Oui mais voilà toi tu t'en fous
Et même parfois me traites de fou
Il n'y a plus rien, rien entre nous