samedi 9 octobre 2010

Les chansons de mon grand-père

Paroles: CHILPERIC Premier
Musique et arrangements: Michèle GARANCE
Voix: CHILPERIC

J’ai pu résister au plaisir d'être, un moment, la grande sœur de Chilpéric pour cette belle évocation !

Les chansons
de mon grand-père

Dans la maison fleurie qui m'a vu naître
Je me revois petit garçon heureux
Le rire aux joues le cœur à la fenêtre
Et par-dessus mes comptin's et mes jeux
J'entends encore
Les chansons de mon grand-père
Qui m'entraînaient sur les talons
D'un régiment de mandolines
Que les tétons de Valentine
Menaient au lycée Papillon
Prosper et son ami Bidasse
Prenaient l' café au lait au lit
Ignace et Félicie aussi
Sur le pont du chaland qui passe

Dans le jardin secret de ma mémoire
Parmi les lys et les pois de senteur
Je virevolte sur la balançoire
Et comme en écho à tout ce bonheur
J'entends encore
Les chansons de mon grand-père
Qui organisaient un grand bal
De sombreros et de mantilles
Pour carabiniers de Castille
Et lavandièr's du Portugal
Madame Arthur et sa Titine
Appréciaient le petit vin blanc
Sous les palétuviers géants
Des nuits câlines nuits de Chine

Je n'oublierai jamais cette voix douce
Qui faisaient de mes jours un paradis
Et si je veux remonter à la source
Si j'ai besoin de m'évader d'ici
J'écoute encore
Les chansons de mon grand-père
À Paris dans chaque faubourg
Que reste-t-il de nos amours
On n'a pas tous les jours vingt ans
Il se moquait de mes idoles
Et surnommait Françoise Hardy
Mad'moisell' Swing des soirs de pluie
Marinella devenait folle

Dans la maison fleurie qui m'a vu naître
Parmi les lys et les pois de senteur
Le rire aux joues, le cœur à la fenêtre
J'entends encore
La la la la la la.

mercredi 29 septembre 2010

L'omerta

Paroles: Jean-Paul DAURIAC
Musique, arrangements et voix:l Michèle GARANCE

Chanson composée le 22 Septembre 2010

L'omerta

Il rentrait d'un voyage
D'où l'on part le cœur gros
Il avait pour bagage
Un très lourd sac à dos
Qu'il charriait bien sage
Comme on porte un fardeau

Les vieux savaient pourquoi il était parti !
Mais dans ce pays
L'Omerta
faisait qu'ils n'avaient rien dit
Il avait fui longtemps
La vieille maison natale
Pour suivre les grands vents
Pavillon « La cavale »
Mais il allait rêvant
De Calvi comme escale
Les vieux savaient pourquoi il était parti !
Mais dans ce pays
L'Omerta
faisait qu'ils n'avaient rien dit

Les vieux savaient pourquoi il était parti !
Mais dans ce pays
L'Omerta
faisait qu'ils n'avaient rien dit

Son pays sentait bon
Les châtaignes et le miel
Le soleil, les chansons
Le broccio paternel
Il revit sa maison
Le puit, les vieilles ruelles

Mais
Les vieux savaient pourquoi il était parti
Et dans ce pays
L'Omerta
faisait qu'ils n'avaient rien dit

Sa mère l'attendait
Toute habillée de noir
Souvent elle priait
Pour ne pas perdre espoir
Son fils lui revenait
Pour le repas du soir
Oui
Les vieux savaient pourquoi il était parti !
Mais dans ce pays
L'Omerta
faisait qu'ils n'avaient rien dit

Il embrassa sa sœur
Assise près du lavoir
Et se mit au labeur
Comme s'était son devoir
Pour oublier la peur
D'une bien sale histoire
Les vieux savaient pourquoi il était parti !
Mais dans ce pays
L'Omerta
faisait qu'ils n'avaient rien dit
Et quand elles le croisaient
dans les rues de Calvi
les femmes murmuraient
c'est bien ... Petit !


( "L'omerta" est la loi du silence dans les milieux mafieux )

mercredi 22 septembre 2010

Olympe

Paroles: Luc LANDI
Musique, voix et arrangements: Michèle GARANCE
Chanson créée le 7 Septembre 2010

Olympe

A brousse chemin
Par la rue des câpres
Au carroir fermé
Des âmes trop mortes
J’ai surpris vivant
A l’heure indécise
Des langues trop vives
Mon envie d’exister

J’aurais pu choisir
Par l’allée des nues
Au lieu-dit Mesquin
Des chats culottés
Un autre destin
Tout aussi parjure
A mon envie de vivre
Mais j’ai choisi d’avancer

Faut se méfier du diable il est en partie…partout
Se perche  au filet de sable ou… au sac de cailloux
Des enfants fidèles à leurs rêves de cartables
Et aux mendiants de lune… il ressemble et se joue

Vous pourriez choisir
A trop me ressembler
A bien vivre sans mourir
Un trop plein à combler

Une douce pâleur
Une envie soudaine
Quelque chose qui se meure
Une envie de chanter

Faut se méfier des dieux comme de ceux de l’Olympe
Sous leurs habits de limbe et leurs traits ingénus
Se tarie livide un cerveau et ses feintes
N’est pas d’or ce qui brille sous la lumière éteinte

Faut se méfier du diable qui a genoux facile
Et la main si tactile qu’on pourrait lui donner
Génuflexion en poche, le rictus aux faux cils
Notre envie d’avancer et le vide, de nos vies… à combler.

A brousse chemin
Par la rue des Câpres
J'ai surpris vivant
Mon envie d'exister

J'aurais pu choisir
Un autre destin
A mon envie de vivre

Mais j'ai choisi d'avancer

mercredi 1 septembre 2010

Demain peut-être

Paroles: Pierrot MANTHIN
Musique et arrangements: Michèle GARANCE
Voix: Pierrot MANTHIN et Michèle GARANCE

Demain peut-être

Même s'il n'y a plus grand chose à partager
Que des idées noires et des pensées moroses
Dans cette vie où nous sommes les passagers
D'un voyage égaré entre le gris et le rose

N'en retiens que le rose

Bien-sûr que rien n'est facile pour personne
Que tout se joue entre chance et  galère
Là où les beaux jours ont déserté l'automne
Souviens-toi que l'hiver sera peut-être vert

N'en retiens que le vert

Demain peut-être
Nous aurons la chance de croire
Qu'au travers de nos fenêtres
Se profilera l'espoir
D'un nouveau monde pour nous
Avec l'amour sur notre route
Alors ne reste pas à genoux
Le cœur plein de peines et de doutes


Chaque spirale et chaque tunnel ont une fin
Tout se gagne encore dans ce monde qui ose
Nous mettre au défi pour que demain enfin
Le malheur nous quitte couché sous les roses

N'en retiens que le rose

Même si le temps semble s'être figé
Sur le mauvais coté de ses revers
Dis-toi qu'il saura demain nous diriger
Vers des printemps plus beaux et plus verts

N'en retiens que le vert

Demain peut-être
Que nous aurons la chance de croire
Qu'au travers de nos fenêtres
Se profilera l'espoir
D'un nouveau monde pour nous
Avec l'amour sur notre route
Alors ne reste pas à genoux
Le cœur empreint de peines et de doutes

mardi 24 août 2010

Réminiscence

Paroles: André COUCHARIERE
Musique et voix: Michèle GARANCE

Chanson créée le 15 Août 2010

Parallèlement à la chanson qu'André  a mise sur son site, voici la version Piano/ voix réalisée telle quelle une heure et demie après que j'ai découvert son texte.

Réminiscence

C'est en marchant dans cette rue
En trimballant mon vague à l'âme
Que ce souvenir m'est revenu :
Nous nous étions croisés Madame
Et je prends conscience aujourd’hui
De n'avoir pas vu dans vos yeux
Le reflet d'un vide amoureux
Et de n'avoir pas pressenti
Que nous aurions pu peut-être
Nous aborder très simplement.
On ouvre parfois des fenêtres
Pour rechercher d'autres printemps.

Je n'ai pas arrêté mes pas
En vous croisant dans cette rue.
Madame, il m'arrive quelquefois
D’avoir la tête dans les nues.

Nous aurions pu peut-être
Nous tendre simplement la main.
On ouvre parfois des fenêtres
Pour admirer d'autres jardins.
Nous aurions pu sans dire un mot
Musarder dans cette ville
Et entamer dans un bistrot
Un dialogue encore fragile
Ou tout sagement nous asseoir
Sur un banc usé dans un square
Et voir des pigeons s'envoler
Dans l'éclat bleuté de l'été.

Je n'ai pas arrêté mes pas
En vous croisant dans cette rue.
Madame, il m'arrive quelquefois
D’avoir la tête dans les nues.

Oui, nous aurions pu réapprendre
Tous les préludes de l'amour
Et pouvoir patiemment attendre
Que les nuits succèdent aux jours
Et dévorés par le désir
Nous bruler au feu du plaisir
Puis nous dissoudre dans la tendresse
Cette source où coulent les caresses
Dans des jardins de certitudes
Où vient mourir la solitude.
On ouvre parfois des fenêtres
Pour que la chaleur nous pénètre.

Je n'ai pas arrêté mes pas
En vous croisant dans cette rue
Madame, j'ignore encore pourquoi

Vous resterez mon inconnue.

jeudi 12 août 2010

Amour.fr

Paroles: Janine LEINS
Musique, voix et arrangements: Michèle GARANCE

Chanson créée le 28 Juillet 2010

Amour.fr

Rien qu’un e-mail de toi
Pour effacer l’ennui
L’écho de ta voix
Dans le ciel de ma nuit
Un souffle de joie
Pour coller à ma vie
Te téléchargera ! 
Un seul e-mail de toi
Et j’accours me blottir
Au creux de tes bras
Pour ne plus en sortir
Alors viens vers moi
Et comble mes désirs :
Par un e-mail de toi. 


Mais j’enrage
Pas d’messages
Sur mon ordi.
Arobase
Je m’envase
Jusqu’à la lie.
Ecran d’veille
Je surveille
Tous les écrits.
Même parcours
Chaque jour
Et toutes les nuits. 


Rien qu’un e-mail de toi
Qui viendrait pour me dire
Que tu languis de moi
Que tu vas revenir.
Un petit mot de toi
Qui pourrait suffire
A me faire plaisir. 
 J’attends un mot de toi
Si tu veux t’exporter
Copier-coller à moi
Et nous sauvegarder,

Car tu n’es pas un homm’
Que l’on peut archiver
Ni effacer.com ! 


Oui, mais j’erre
Point.fr
Pour le moment.
Rien à mettre
Dans la fenêtre
Des Documents.
Tout se brouille
Je m’embrouille
Et dans l’instant,
Y a d’l’orage
Sur les images
De notre roman ! 

Car cet e-mail de toi
Dans mon carnet d’adresses
Mon cœur l’archivera
Pour le lire sans cesse
Et, reconfiguré
Notre amour fragmenté
Pourra redémarrer ! 
Mais un e-mail de toi
Hélas, n’arrive pas,
Mes outils sont usés
Ou ton serveur à plat ?
L’amour tu l’as buggué
Clôturé, effacé
Avec un clic...OK

Ecran d’veille
Je surveille
Tous les écrits.
Même parcours
Chaque jour
Et toutes les nuits. 
Depuis longtemps
T’as mis en veille
Ta p’tite souris.
L’bonheur attend
A la corbeille
Que tu dises : Oui !

mercredi 11 août 2010

La lettre

Paroles: Jean-Paul DAURIAC
Musique, voix et arrangements: Michèle GARANCE

Chanson composée le 8 Juillet 2010

La lettre

J’ai reçu ce matin,
Une lettre à l’encre bleue
Une lettre venue de loin
Qui me rappelle un peu
Son doux parfum de Benjoin

Je ne vous dirai pas
Qui me l’a envoyée.
Je ne vous dirai pas
D’où elle fut postée.

J’ai reçu ce matin
Une lettre qui tremblait
Un peu entre mes mains.
Une lettre  oubliée
Des souvenirs lointains.

Je ne vous dirai pas
Les mots qu’il a écrits.
Je ne vous dirai pas
Pourquoi je suis partie.

J’ai revu ce matin
L'image des flamands roses,
Les tam-tams africains
Pour que les pluies arrosent
Jouent d’incessants refrains.

Je ne vous lirai pas
Les mots qu’il a choisis.
Je ne vous dirai pas
Pourquoi cette amnésie.

J’ai senti ce matin,
Le souffle  de sa voix,
Ses caresses sur mes reins,
Les rires où l’on se noie,
Les adieux où tout s’éteint.

Non,
Je ne vous dirai pas
Ce qu’il fut dans ma vie
Je ne vous dirai pas
Qui fut ce grand ami

Mais,
J’ai compris à cette heure
Sa souffrance et  sa peine
Face aux ignobles rumeurs…
Ma peau blanche, son corps d’ébène
La fin de nos amours clandestins.

Je ne vous dirai pas
Je ne vous dirai rien

Rien…… rien
Vous ne saurez rien

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