Affichage des articles dont le libellé est Luc VALREY. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Luc VALREY. Afficher tous les articles

mercredi 16 septembre 2015

Ode à la tendresse

Un texte magnifique d'André COUCHARIERE qui parle mieux de lui et de son univers humain et poétique que toutes sortes d’éloges, après sa triste disparition en cet été 2015.
Musique et arrangements: Michèle GARANCE
Interprètes: Danielle ALFOSEA et Luc VALREY

Ode à la tendresse

Elle est comme l’horizon
Qui caresse la mer
Et s’étire à foison
Sur d’étranges croisières
Ou pareille au zéphyr
Aux couleurs d’aquarelle
Qui vient faire frémir
Le vol d’une hirondelle.

Elle est comme un enfant
Qui offre son sourire
Et arrête le temps
Avant de s’endormir.
Ou pareille au regard
Où tout un univers
Vient s’ouvrir au hasard
Sur de nouvelles terres.

Elle est comme la source
D’où naissent les premiers mots
Qui viennent finir leur course
Dans le creux d’un berceau.
Ou comme un chercheur d’or
Qui découvre à l’aurore
Que l’unique trésor
Est dans un bouton d’or.

Elle est comme la magie
De l’eau d’une paupière
Qui redonne la vie
Au lit d’une rivière.
Ou comme un livre ancien
Que l’on prend dans la main
Et qu’on délivre enfin
De son passé lointain.

REFRAIN
Je chante la tendresse
Et je sens l’émotion
Qui déjà me traverse
En prononçant son nom.

mercredi 5 janvier 2011

Les croque-morts

Paroles: André COUCHARIERE
Musique et arrangements: Michèle GARANCE
Interprètes: Danièle ALFOSEA  et Luc VALREY

Les croque-morts

Les croque-morts se baladent
La mine toute consternée
Ils n'ont plus c'est incroyable
Plus personne à enterrer.

La mort s'est mise en chômage
Elle s'est-elle même licenciée
Décidant que, vu son âge,
Elle arrête son métier.

D'un seul geste de la tête
Congédiant le néant
Elle s'en va faire la fête
Et se foutre des vivants !

Madame la mort se balade
Parfaitement bien relookée
Elle s'amuse et elle gambade
Et se sent toute libérée.

Elle va jouer les suffragettes
Au cœur de tous les bals musettes
Adieu à la messagère
Qui aimait brandir sa faux

Adieu à l'embarcadère
Qui vous mène droit au tombeau
Vivre enfin toutes ses chimères
Il n'y a rien de plus beau !

Les croque-morts sont persuadés
Qu'est venu l'temps d'l'éternité.
Ils pressentent une humanité
D'impotents et de morts vivants.

Mais ils ignorent à cet instant
Qu' la mort est désenchantée.
Ses fredaines sont terminées
Elle a connu à son tour
Ses premières blessures d'amour.

Elle veut reprendre son métier
Et prendre sa revanche à son tour.
Les croque-morts sont de retour !

jeudi 17 septembre 2009

J'veux être méchant

Paroles: Stéphane DAUCH
Musique: Michèle GARANCE
Arrangements: Pascal LESTCHINER
Interprète: Luc VALREY

Composée en 1992, elle figure dans mon premier CD

Les arrangements me semblent toujours actuels

J'veux être méchant
                                                                        
Ma tête est à l’envers
Fermée pour inventaire
Le radiateur du cœur
En panne pour quelques heures
Dans mes yeux Niagara
La pluie s’est arrêtée
Tout seul en pyjama
Dans mon vieux lit cassé

Tu m’avais dit toujours
Peut-être les doigts croisés
Moi j’y voyais d’l’amour
La rime est démodée
Les folies douces à deux
Cœur froissé sous les draps
J’te jure j’étais heureux
J’s’rai jamais deux sans toi

REFRAIN
J’veux être méchant
Mais j’y arrive pas
J’veux être pédant
Mais je n’peux pas
J’veux être musclé
Mais faut qu’j’m’entraîne
J’veux plus pleurer
Quand j’ai d’la peine

Moi j’ai passé mon temps
Le cœur dans un brouillard
Toi tu restais devant
Ton grand et beau miroir
A force de se mirer
Ça doit faire mal aux yeux
C’n’est pas facile d’aimer
Avec un cœur pour deux

Salue donc tes parents
Qui n’m’ont jamais aimé
Elle avec ses fausses dents
Lui avec son basset
Finalement c’est fini
Et j’aime encore mieux ça
Aux baisers bigoudis
J’préfère le cinéma

REFRAIN

Ma tête est à l’endroit
Et Dagobert expire
Mon radiateur à froid
Crie au feu ! Je transpire
Dans mes yeux Sahara
Une larme a séché
Un autre amour est là
Dans mon vieux lit cassé

REFRAIN



samedi 25 juillet 2009

Café-câlin

Paroles: Pierre-Emmanuel DRU
Musique: Michèle GARANCE
Interprètes: Danièle ALFOSEA et Luc VALREY

Café-câlin

            Y a des matins câlins
            Y a des matins coquins
            Tes yeux déshabillés
            Plongés dans mon café
            Sur nos tartines de pain
            J’étale nos destins
            J’étale nos destins

            Y a des matins malins
            Y a des matins trop bien
            Dans l’reflet du café
            Tes lèvres me souriaient
            Sur ma tartine de pain
            J’ai caressé ta main
            J’ai caressé ta main

REFRAIN

Et si l’on s’aime encore
Tous les jours un peu plus fort
Ne cherchons pas pourquoi
Nos deux vies sont comme ça
Gardons notre tendresse
Gardons notre jeunesse
La fraîcheur de l’amour
Sera pour nous toujours
Toujours
(Bis)

Dans nos week-ends ballades
Dans nos week-ends prom’nades
Tapis de fleurs brûlées
Par un soleil d’été
Sur une fleur des neiges
J’ai accroché nos rêves
J’ai accroché nos rêves

Pour une nuit encore
Pour une nuit d’accord
Nos têtes éparpillées
Après l’amour du corps
Nous allons nous quitter
Jusqu’au matin café
Jusqu’au matin café

Dans nos week-ends de charme
Dans nos week-ends de parme
Sur couleur oranger
L’automne est arrivé
La fleur de tes pensées
Me donne envie d’chanter
Me donne envie d’chanter

Pour une nuit encore
Pour une nuit d’accord
Nos têtes éparpillées
Après l’amour du corps
Nous allons nous quitter
Jusqu’au matin café
Jusqu’au matin café

jeudi 2 juillet 2009

Ode à la tendresse

Paroles: André COUCHARIERE
Musique: Michèle GARANCE
Interprètes: Danièle ALFOSEA, Luc VALREY


Ode à la tendresse

Elle est comme l’horizon
Qui caresse la mer
Et s’étire à foison
Sur d’étranges croisières
Ou pareille au zéphyr
Aux couleurs d’aquarelle
Qui vient faire frémir
Le vol d’une hirondelle.

Elle est comme un enfant
Qui offre son sourire
Et arrête le temps
Avant de s’endormir.
Ou pareille au regard
Où tout un univers
Vient s’ouvrir au hasard
Sur de nouvelles terres.

Elle est comme la source
D’où naissent les premiers mots
Qui viennent finir leur course
Dans le creux d’un berceau.
Ou comme un chercheur d’or
Qui découvre à l’aurore
Que l’unique trésor
Est dans un bouton d’or.

Elle est comme la magie
De l’eau d’une paupière
Qui redonne la vie
Au lit d’une rivière.
Ou comme un livre ancien
Que l’on prend dans la main
Et qu’on délivre enfin
De son passé lointain.

REFRAIN

Je chante la tendresse
Et je sens l’émotion
Qui déjà me traverse
En prononçant son nom.