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samedi 28 mars 2015

Flocon de lune

Paroles masculines: Roger ROUGIER
Paroles féminines: Michèle GARANCE
Mélodie: Roger ROUGIER
Arrangements: Michèle GARANCE


Flocon de lune

Je t'aurais dit  «  flocon de neige »
Je t’aurais dit « rêve de lune »
Au premier rayon du printemps
Dans les arcades de la nuit
Je t'aurais appelé  « arpège »
Je t’aurais appelé «  prélude »
Aux soupirs de chaque instrument.
Mon troubadour aux yeux de pluie


Je t'aurais nommé « clair de lune »
Je t’aurais nommé « mon beau page »
Toutes les nuits noires de pluies.
Sur mes chemins sans horizon.
Ton nom aurait été « fortune »
Ton nom aurait été « mirage »
Aux saisons mornes de l'ennui.
Aux sables d’or de ma passion.

Je t'aurais dit « ma Terre entière »
Je t’aurais dit « mon Espérance »
« Mon livre de géographie »
« Mon magicien aux arcs-en-ciel »
Et sur ton corps nulle frontière
Et pour nous deux cette romance
Entre ma mort et notre vie.
Entre sourire et irréel.


Je t'aurais dit « feu d'artifice »
Je t’aurais dit « toi ma merveille »
Dans les nuits vides de mon cœur
Aux jardins sombres des hivers
« Mon vin, mon miel, mon pain d'épice
« Mon roi, mon cœur, mon sans pareil
Mon sel, mon sucre, ma liqueur ».
«Mon poète aux mille chimères ».

Je t'aurais baptisé «  Prière »
 Je t’aurais baptisé « Archange »
Aux sombres jours de désespoir,
Au vitrail de mes jours enfuis,
« Mon brillant rayon de lumière,
« Mon prince rêvé dès l’enfance,
La seule vie dans mon ciel noir ».
Ma clé de sol pour l’infini ».


Je t'aurais dit « claire fontaine »
Je t’aurais dit « orgue des vagues »
Aux matins secs des jours communs.
Dans l’aube claire de tes bras.
J'aurais aimé noyer ma peine
J’aurais séché toutes mes larmes
Dans la source de tes yeux bruns.
A la musique de nos doigts.

Je t'aurais dit «  mon paradis »,
Je t’aurais dit « source de vie »
Ou « mon enfer, mon feu, ma flamme »
Ou « mon tourment, mon dieu, mon âme »


Et même au risque de ma vie,
Et même au risque de ma vie
,Je t'aurais appelée : « ma femme ».
J’aurais voulu être… ta femme


dimanche 20 janvier 2013

Légère en Août

Paroles, musique et arrangements: Michèle GARANCE

Chanson écrite en 1989 pour une pièce de théâtre du même nom de Louise BONNAL sur le thème des mères porteuses, enregistrée au studio de Pascal LESTCHINER (Sanary) Dans l'article suivant, j'en parle au journaliste de Radio-active en 1994

Légère en Août

C’est quoi la vie
Un peu de temps un peu de sang
Trois saisons pour faire un enfant
Et l’automne pour qu’on oublie...

C’est quoi la vie
Une rencontre de hasard
Qui t’emporte dans un couloir
Où les murs sont repeints de gris

C’est quoi la vie
Rien qu’une robe un peu trop large
Qui te fera tourner la page
D’une enfance vécue à demi

C’est quoi la vie
Un enfant aux yeux sans couleurs
Qui jaillira de ta douleur
Vers d’autres rives plus jolies

C’est rien la vie
Tu reprendras seule la route
Un peu plus légère sans doute
Mais si triste d’avoir rien dit

D’avoir rien dit
Pas de révolte et pas de haine
Devant cet enfant qu’on emmène
Dans un soi-disant paradis

Un paradis
Où un autre homme et une femme
Feront semblant pour la parade
D’avoir mis au monde la vie
La vie


C’est rien la vie
Un peu de sang, un peu de temps
Trois saisons pour faire de l’argent
Et l’automne pour qu’on oublie
Et l’automne pour qu’on oublie

C’est rien la vie
Une hirondelle au Portugal
Quelques mots d’amour qui font mal
Une dernière danse et c’est fini
Une dernière danse et c’est fini...

jeudi 27 octobre 2011

Inachevé

Paroles: Chilpéric
Musique et arrangements: Michèle GARANCE
Voix: Chilpéric et Michèle en duo

Cette chanson vient de recevoir la médaille de vermeil (2ème prix) au concours de la chanson poétique organisée par l'académie des Jeux Floraux de Toulouse.

La version avec la voix seule de Chilpéric peut s'entendre sur son site....Mais quelle tentation que de chanter avec lui !!!

Inachevé

J'ai dessiné ses yeux sur un morceau de bois
J'ai gravé ses cheveux autour de son visage
Et c'était le regard qu'elle avait autrefois
Quand le soir éteignait sa crinière sauvage

Mais le portrait restait morose
Il refusait de me parler
J'avais oublié quelque chose
Il était loin d'être achevé

Alors j'ai peint son front pour qu'elle pense à moi
J'ai mis un trait de bleu sur ses longues paupières
J'ai posé sur ses joues qui rougissaient parfois
Un coucher de soleil à la tiède lumière

Mais le portrait restait de glace
Il se plaisait à m'ignorer
Enfant rétif refrain tenace
Il demeurait inachevé

Puis un jour je me suis arrêté en chemin
Je venais d'esquisser les contours de sa bouche
Le pinceau s'est soudain échappé de ma main
Comme un oiseau blessé que la nuit effarouche

Et le portrait m'a dit je t'aime
Lorsque j'ai voulu l'effacer
Mais il était trop tard quand même
Il est resté inachevé



lundi 5 septembre 2011

Je voudrais te dire


Paroles: CAILLOU
Musique et chant: Michèle GARANCE

Chanson écrite en 2008, unique collaboration avec cet auteur.


Je voudrais te dire

Je voudrais te dire
Des tas de mots d'amour
Mais je ne l'ose pas.

J'ai peur que tu te moques
Que tu ne me crois pas,
Que ton joli sourire,
Déchire mon univers.

Je voudrais te dire
Que tu es tout pour moi,
Je voudrais te dire
Que ma vie est à toi,
Mais je ne l'ose pas.

J'ai peur de ce regard
Qui viendrait me glacer
Et figer mes espoirs
De pouvoir t'enlacer.

Dans mes silences qui parlent
Mes pensées te regardent
Mes phrases sont des roses
Qui perdent leurs pétales
Quand mes lèvres les posent...

Je voudrais te dire
Pardonne mes faiblesses !
Elles n'ont rien de fou,
Mais ce sont mes maîtresses.

Bien sûr, elles m'emportent
Bien sûr, je les supporte
Mais ce sont des traîtresses.

Je voudrais te dire
Combien tu me harcèles,
Les nuits, où tout se mêle
Démons qui se déchaînent
Et moi...qui te fais rire !

Je voudrais te dire
Mes océans d'amour,
Ceux, que l'on ne peut lire
Que si on les comprend,
Ceux qui sont tout dessous,
Que personne n'entend.

Je voudrais te dire
Mais je ne le sais pas,
Je ne sais qu'écrire
Alors tu n'entends pas....
Que je n'aime que toi...

samedi 15 mai 2010

Je t'ai rêvé

Paroles: Bernard PICHARDIE
Musique: Michèle GARANCE
Interprète: Danièle ALFOSEA

Je t'ai rêvé

Je t’ai rêvé
Sur une autre île
Bien trop docile
Pour mes idées

Je t’ai rêvé
Et les oiseaux de passage
Sifflaient près de tes frayeurs

Quand il gelait
A pierre fendre
Devant la cendre
Je t’ai rêvé

En cette fin de carnage
Ton refuge était ailleurs
Je t’ai rêvé

Je t’ai rêvé
Sur une plage
Loin du naufrage
De mes pensées
Je t’ai rêvé

Et des vagues malhabiles
S’échouaient près de tes pas

Quand il pleurait
Sur ton silence
Sur tes absences
Je t’ai rêvé

En ces instants bien fragiles
Tu t’échappais de mes bras
Je t’ai rêvé

Je t’ai rêvé
Sur un atoll
Une auréole
A soulever
Je t’ai rêvé

Et le cœur comme une épave
Près de moi tu prenais l’eau

Quand il volait
Un air de fête
Sur des paillettes

Je t’ai rêvé
Tu cherchais la fleur de lave
Enfouie dans ton cachot
Je t’ai rêvé

Je t’ai rêvé
En majuscule
En funambule
Et en secret
Je t’ai rêvé

Tout le long d’une sourdine
Je rampais vers tes genoux
Quand il tombait
En pluie d’ivresse
Quelques tendresses
Je t’ai rêvé

Je t’ai rêvé
Sur une autre île
Bien trop docile
Pour mes idées

Mais voici que j’élimine
Ces quelques traces de nous

Toutes ces choses maman

Paroles, musique et interprète: Michèle GARANCE

Toutes ces choses maman

Y a toutes ces choses qui passent
Ces histoires oubliées
Dans les comptes à rebours
Y a tout c’qui laisse des traces
Dans les verres du passé
Sur le comptoir des jours
Y a les mots qui s’effacent
Usés par les années
Ou le manque d’amour
Y a la vie qui nous lasse
Le parfum des regrets
Et le déclin des jours

Et puis
Y a ton visage, maman,
Il y a ta main douce et ma main au-dedans
Et puis,
Y a ton amour, maman,
Il y a tous tes rires et mes rires d’enfant

Y a toutes ces choses qui r’viennent
Ces souv’nirs qui renaissent
Dans l’album du passé
Tous ces moments de peine
Qu’un rayon de tendresse
Faisait vite oublier
Y a tous ces mots qui dansent
Sur les ailes de l’enfance
Et qui nous font planer
Y a la vie qui délire
Le parfum des sourires
Et l’ivresse d’aimer

Tout ça
C’est ton secret, maman
Et ça m’donne du courage pour aller de l’avant
Merci
Pour ta tendresse maman
Et  tout c’que tu fais pour que j’ai l’cœur content
Je sais
Y a tous nos rires, mais
J’veux pas qu’tu m’quittes, jamais
J’veux pas qu’tu m’quittes, jamais


Lettre d'ailleurs

Paroles et musique: Michèle GARANCE
Interprètes: CHILPERIC et Michèle GARANCE

Une interprétation jusque-là inédite de cette chanson décidément "coup de cœur" Grand merci à Chilpéric

Lettre d'ailleurs

C’est de mon île
Où s’est perdu le soleil
Où j’ai perdu le sommeil
Que je t’écris

Je pense à toi
De l’autre bout de la terre
Je te revois, légère
Et je souris

Je porte en moi des souvenirs de perles rares
L’éclat d’un phare
Miroir de nuit
 Tant que nos mains joueront sur l’orgue des vagues
A ton rivage
A nos envies

Comme un bijou
Une auréole de soleil
S’était faite boucle d’oreille
Contre ton cou
 Et nos cafés
Prenaient le goût de la mer
Dans le vent ta robe claire
Semblait danser

Je porte en moi des images d’ambre marine
Encre de Chine
Plume mouillée
 Je veux écrire pour toi tous mes paysages
Leurs ombres sages
Leur goût d’été
 Et je voyage
Renversant le sablier
De nos folies partagées
Dans leurs mirages
 Je pense à nous
Aux parfums de la mémoire
Embrasée de piments rares
Et de vin doux

Je porte en moi des musiques venues d’ailleurs
Des cordes qui pleurent
Des refrains amis
 Tant que mes mains joueront sur l’orgue des vagues
A ton rivage
A notre vie


vendredi 18 septembre 2009

Un abri pour les sirènes

Paroles et chant: Thierry LAVIGNE
Musique: Michèle GARANCE

Cette chanson a obtenu le deuxième prix au concours de chansons de l'académie des jeux floraux à Toulouse, en 2008

Un abri pour les sirènes

Ya quelque chose qui pleure dans mon sommeil
Un rêve sûrement d'ailleurs, ou peut-être ses lèvres
Un lever de soleil
Ou tout simplement son regard que je n'arrive pas à retenir
Quelque chose qui crée le vide dans le vide
Quelque chose de plus qu'elle a
Que les autres n'ont pas
Son évidence,
Son indolence,
Sa vérité.........
J’aurai tout donné, tout pris, tout relancé, tout dessiné,
Même la terre
Des rivières sans lit
Des montagnes, des collines désertes, des perles noires, des écritures anciennes. 

J’aurais creusé un tunnel,
Sous la mer
Un passage secret
Pour notre amour secret

Une route pour que nos océans s’y rejoignent
Et s’épousent
Et de leurs vagues et de leur mousse
De leurs incertitudes.

Et nous nous serions retenus                                  
En écoutant  les larmes des marins disparus
Qui coulent le long des longs murs gris de mon tunnel.
Mais, il y a  quelque chose en moins dans mon sommeil
Un rêve sûrement d’ailleurs, ou peut-être  ses lèvres.
Un lever de soleil
Ou tout simplement sa main  que je n’arrive pas à retenir
Quelque chose qui crée le vide dans le vide
Quelque chose de plus,
Qu’elle a
Que les autres n’ont pas
Son évidence
Son indolence
Sa vérité. 

J’aurais tout inventé de moi, pour elle, tout rebâtit,
Mon avenir, mon océan.
Et j’aurais été un conquistador, un mousquetaire en blanc, un poète,  un matador,
Un picador,

J’aurais creusé un tunnel
Sous la mer
Un abri pour les sirènes,
Pour qu’elles s’y promènent

Et je me serais noyé dans nos silences, et nos vagues qui se rejoignent
Et s’épousent de leurs mousses
Et se retirent,
Dans leurs incertitudes.

J’aurais même été pour elle un marin disparu
Avec ses larmes
Qui coulent le long des longs murs gris de mon tunnel

Y a quelque chose qui pleure dans mon sommeil
Un rêve sûrement d’ailleurs, ou peut-être ses lèvres.
Quelque chose de plus, qu’elle a
Que les autres n’ont pas 
Son évidence
Son indolence
Sa vérité. 



samedi 25 juillet 2009

Nuits argentines

Paroles: Alfredo ARIAS
Musique: Michèle GARANCE
Interprète: Michèle GARANCE


Chanson sur le déracinement interprétée à la fin du drame, par l'héroïne de la pièce de théâtre "famille d'artistes"

Nuits argentines

Buenos Aires il me faut partir
C’est la vie, chanson amère
Qui va laisser mes souvenirs
Mourir en terre étrangère ?

J’ai le cœur qui déraisonne
Dans un parfum de glycine
Adieu mes jardins d’automne
Adieu mes nuits argentines

Buenos Aires il me faut partir
Vers d’autres chemins à suivre
De nostalgie en désir
Mélancolie de survivre

Oh mon paradis perdu
De maisons sans importance
Où je ne reviendrai plus
Poser le front de l’enfance

Mais pour un Carlos Gardel
Un bandonéon qui pleure
Un footballeur au soleil
Mythe éternel tu demeures

J’ai le cœur qui déraisonne
Dans un parfum de glycine
Adieu mes jardins d’automne
Adieu mes nuits argentines

Buenos Aires il me faut partir
C’est la vie, chanson amère
Qui va laisser mes souvenirs
Mourir en terre étrangère ?

jeudi 2 juillet 2009

Au café

Paroles: André COUCHARIERE
Musique: Michèle GARANCE
Interprète: Thierry LAVIGNE


Au café

Au café de la gare
Y a des gens qu’en ont marre
D’attendre en vain un train
Qui n’arrive jamais
Ils boivent et r’boivent du vin
Et puis roupillent après.

Au café de l’église
Reviennent de la messe
Des dames patronnesses
Qui dans leurs robes usées
Pensent à la terre promise
En buvant leur café.
De café en café
J’trimballe mes insomnies
Je n’peux pas m’arrêter
J’y consume ma vie
Qui s’en va en charpie
Dans les griffes de l’été.
Au café d’l’amertume
De l’aube au crépuscule
Des épaves noctambules
Viennent se vautrer au bar
Puis comme des somnambules
Disparaissent au hasard.
Au café du commerce
Avec leurs quelques tunes
Des alcolos conversent
Pareils à des escrocs
Et rêvent de fortunes
Qu’ils soutirent aux gogos.
De café en café
J’trimballe mes insomnies
Je n’peux pas m’arrêter
J’y consume ma vie
Qui s’en va en charpie
Comme un jouet cassé

Au café d’la victoire
Y a des vieux combattants
Qui pleurent leurs jours de gloire
Avec un air absent
Tristes acteurs de l’histoire
Qui s’en fout complètement

Au café du cimetière
Des gens pleurent et leurs larmes
Dégoulinent dans leurs bières
Ils ont rendu les armes
Veulent oublier la mort
Et l’ombre des croque-morts.

De café en café
J’trimballe mes insomnies
Je n’peux pas m’arrêter
J’y consume ma vie
Qui s’en va en charpie
Comme un rêve brisé

De café en café
J’trimballe mes insomnies
Je n’peux pas m’arrêter
J’y consume ma vie
Qui s’en va en charpie
Depuis qu’tu m’as quitté