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mercredi 16 septembre 2015

Ode à la tendresse

Un texte magnifique d'André COUCHARIERE qui parle mieux de lui et de son univers humain et poétique que toutes sortes d’éloges, après sa triste disparition en cet été 2015.
Musique et arrangements: Michèle GARANCE
Interprètes: Danielle ALFOSEA et Luc VALREY

Ode à la tendresse

Elle est comme l’horizon
Qui caresse la mer
Et s’étire à foison
Sur d’étranges croisières
Ou pareille au zéphyr
Aux couleurs d’aquarelle
Qui vient faire frémir
Le vol d’une hirondelle.

Elle est comme un enfant
Qui offre son sourire
Et arrête le temps
Avant de s’endormir.
Ou pareille au regard
Où tout un univers
Vient s’ouvrir au hasard
Sur de nouvelles terres.

Elle est comme la source
D’où naissent les premiers mots
Qui viennent finir leur course
Dans le creux d’un berceau.
Ou comme un chercheur d’or
Qui découvre à l’aurore
Que l’unique trésor
Est dans un bouton d’or.

Elle est comme la magie
De l’eau d’une paupière
Qui redonne la vie
Au lit d’une rivière.
Ou comme un livre ancien
Que l’on prend dans la main
Et qu’on délivre enfin
De son passé lointain.

REFRAIN
Je chante la tendresse
Et je sens l’émotion
Qui déjà me traverse
En prononçant son nom.

jeudi 16 janvier 2014

Supplique à Madame

Paroles: André COUCHARIERE
Musique, arrangements et voix: Michèle GARANCE

Supplique à Madame

Madame ne croyez pas
Mourir d’amour pour moi
Mon humeur est légère
Docile comme un chat
Qui prépare parfois
La griffe meurtrière
Et déjà les prémices
De quelques cicatrices

Vous rêvez de princes charmants
Gare aux sables mouvants
Je veux sonner l’alarme
Pour prévenir vos larmes
Ne vous attachez pas
Et gardez-vous de moi
Vous perdriez votre âme
Madame

Ne vous enflammez pas
Quand je parle d’amour
Car je ne pense qu’à
Vous faire un peu la cour
Mon cœur restera froid
Son rythme sera lourd
Il battra la mesure
De vos premières blessures

Vous rêvez de princes charmants
Gare aux sables mouvants
Si vos désirs s’acharnent
Vous courez vers le drame
Ne vous méprenez pas
Et gardez-vous de moi
Il faut rendre les armes
Madame

Ne vous emballez pas
Quand je suis dans vos bras
J’apprécie la chaleur
Et l’infinie douceur
Elles s’éteignent parfois
C’est comme un feu de bois
Où ne vous en déplaise
Meurent même les braises

Vous rêvez de princes charmants
Gare aux sables mouvants
Si votre corps s’enflamme
Alors je vous condamne
Et vous place déjà
Sans pertes ni fracas
Au rang des courtisanes
Madame

Oubliez Cendrillon
Ses pantoufles de vair
Et ses transformations
Je suis chasseur de biches
Je cherche et je repère
Toutes celles qui m’aguichent
Pardon d’être ironique
Dans cette dernière supplique

Vous rêvez de princes charmants
Gare aux sables mouvants
Sachez que tout se fane
L’amour et ses arcanes
Ne se perpétuent pas
Détachez-vous de moi

Je dédaigne vos charmes
Madame

samedi 14 janvier 2012

La demoiselle

Paroles: André COUCHARIERE
Musique, arrangements et voix: Michèle GARANCE

Chanson composée le 25 octobre 2010

La demoiselle

Elle était là un jour d'hiver
Et chantonnait en m'attendant.
Elle avait une allure fière
Un joli bonnet d'astrakan.
Elle m'avait dit je m'appelle
Jeanne et je suis la demoiselle
Qui habite au bout du champ.
J'ai su de suite qu'elle me plaisait
Et partageait mes sentiments.

Nous avions la jeunesse
Et j'y pense souvent.
Vous étiez la princesse
J’étais son soupirant.

Nous partions vers la rivière.
Le silence nous surprenait
Alors que notre amour en fièvre
S’éclatait en mille feux follets.
Nous allions vite nous asseoir
Lorsque tombait l'ombre du soir
C'est là que je la contemplais
Et qu’enfin sur sa joue j'osais
Déposer un léger baiser.

Nous avions la jeunesse
Et j'y pense souvent.
Vous étiez la princesse
J’étais le prince charmant.

Elle a quitté un jour d'été
Cette maison au bout du champ.
Je n'ai plus entendu parler
De la jeanne que j'aimais tant.
Un jour dans une rue à Clichy
Je l'ai croisée et elle m'a dit
Elle m'a dit c'est moi Jeanne la demoiselle
Qui habitait au bout du champ
Est-ce que tu te rappelles?

Même si notre jeunesse
Nous quitte lentement
Vous restez la princesse
De mes rêves d'enfant.

Nous avions tous les deux compris
Que le passé s'était enfui.
Et j'ai pris doucement sa main
Gantée de soie et de satin.
Elle souriait comme un enfant
Et sur la joue m'a embrassé
Comme je faisais par le passé
Puis elle m'a dit très tendrement
Je crois que mon mari m'attend

Si nos premiers amours
S’estompent lentement
Vous resterez toujours
La Jeanne du bout du champ.



lundi 17 octobre 2011

Le temps

Paroles: André COUCHARIERE
Musique, arrangements et voix: Michèle GARANCE

Cette chanson enregistrée en Septembre 2011 est adaptée à un interprète masculin. Ne vous gênez surtout pas pour me contacter !!!

Le temps

Je veux figer le temps
Qui sème le chaos.
Et je monte à l'assaut
Des cadrans des pendules

Absurdes et ridicules
Qui égrènent les heures

Mais malgré ma fureur
Sur tous les balanciers
Que je démantibule
Je reste stupéfait

Car la vie se déroule
tandis qu'le temps s'écoule
dans un tempo parfait.
 
Don Quichotte allait combattant
des moulins à vent.
Je combats les heures
qui bâillonnent le bonheur.
   
Je redoute l'avenir

Je crains que le futur
Soit de mauvais augures.
Je crains les souvenirs
Les lambeaux de mémoire
qui font parfois souffrir.

Ces peurs ravivent ma foi
Je retourne au combat
Je brise les remontoirs
Mais sans aucun succès

Car la vie se déroule
Tandis qu'le temps s'écoule
Dans un tempo parfait.
 
Don Quichotte allait combattant
Des moulins à vents.
Je combats les heures
qui grignotent
qui bâillonnent le bonheur.
 
Et pourtant si un jour
Dieu vient à mon secours
M'accordant par miracle
De détruire les secondes
Et d''écraser les montres

Il n'y aura plus d'obstacle
à changer l'univers.
Je serai solidaire
De ce tempo brisé.

J'aurai trouvé l'idylle
Sur une terre immobile
Où je pourrai trouver
enfin l'éternité.
 
Don Quichotte allait combattant
Des moulins à vents.
Je combats les heures
Qui bâillonnent le bonheur
.
Mais à quoi sert de créer
de caresser, de se nourrir de chimères?

mercredi 16 février 2011

Ma muse

Paroles: André COUCHARIERE
Musique, arrangements et voix: Michèle GARANCE

André nous a quittés au mois d'Août. Je n'ai jamais su son âge mais pour moi c'était un grand poète de l'amour et de la révolte contre toutes les injustices. J'ai mis en musique plus de 30 textes tous composés avec une sublime écriture. Je remets à jour ici une ode à la Femme qui l'a si longtemps et si bien inspiré.


Ma muse

Tes lèvres sont ourlées
Comme les vagues de la mer
À l'heure des marées
Qui parlent de mystère.
Tes cheveux sont fontaines
Et coulent sur ta peau
Et leurs reflets d'ébène
se changent en ruisseau
Ton regard est lumière
Sa couleur éclatée
Met des ors et des verts
sur sa houle dorée.
Ton visage est jasmin
Aux senteurs parfumées
Embaumant les matins
Et leurs aubes perlées
 
Tu es tellement belle
Que je ne vois que toi.
Tu es mon essentielle.
Ta beauté me foudroie.

Ta main est le satin
D'une onde veloutée
Qui caresse l'écrin
D'une larme de rosée.
Ton sourire est la trace
D'un nuage qui s'efface
Et qui ouvre le ciel
Aux lueurs du soleil.

Ton corps est un mystère
Un pays étranger
Bordé de frontières
Inondées de baisers.
Il devient l'univers
De croisières d'amour
Où la raison se perd
Dans d'étranges détours.

Tu es tellement belle
Que je t'aime déjà.
Tu es mon essentielle
Je veux vivre avec toi.

mercredi 5 janvier 2011

Les croque-morts

Paroles: André COUCHARIERE
Musique et arrangements: Michèle GARANCE
Interprètes: Danièle ALFOSEA  et Luc VALREY

Les croque-morts

Les croque-morts se baladent
La mine toute consternée
Ils n'ont plus c'est incroyable
Plus personne à enterrer.

La mort s'est mise en chômage
Elle s'est-elle même licenciée
Décidant que, vu son âge,
Elle arrête son métier.

D'un seul geste de la tête
Congédiant le néant
Elle s'en va faire la fête
Et se foutre des vivants !

Madame la mort se balade
Parfaitement bien relookée
Elle s'amuse et elle gambade
Et se sent toute libérée.

Elle va jouer les suffragettes
Au cœur de tous les bals musettes
Adieu à la messagère
Qui aimait brandir sa faux

Adieu à l'embarcadère
Qui vous mène droit au tombeau
Vivre enfin toutes ses chimères
Il n'y a rien de plus beau !

Les croque-morts sont persuadés
Qu'est venu l'temps d'l'éternité.
Ils pressentent une humanité
D'impotents et de morts vivants.

Mais ils ignorent à cet instant
Qu' la mort est désenchantée.
Ses fredaines sont terminées
Elle a connu à son tour
Ses premières blessures d'amour.

Elle veut reprendre son métier
Et prendre sa revanche à son tour.
Les croque-morts sont de retour !

mardi 24 août 2010

Réminiscence

Paroles: André COUCHARIERE
Musique et voix: Michèle GARANCE

Chanson créée le 15 Août 2010

Parallèlement à la chanson qu'André  a mise sur son site, voici la version Piano/ voix réalisée telle quelle une heure et demie après que j'ai découvert son texte.

Réminiscence

C'est en marchant dans cette rue
En trimballant mon vague à l'âme
Que ce souvenir m'est revenu :
Nous nous étions croisés Madame
Et je prends conscience aujourd’hui
De n'avoir pas vu dans vos yeux
Le reflet d'un vide amoureux
Et de n'avoir pas pressenti
Que nous aurions pu peut-être
Nous aborder très simplement.
On ouvre parfois des fenêtres
Pour rechercher d'autres printemps.

Je n'ai pas arrêté mes pas
En vous croisant dans cette rue.
Madame, il m'arrive quelquefois
D’avoir la tête dans les nues.

Nous aurions pu peut-être
Nous tendre simplement la main.
On ouvre parfois des fenêtres
Pour admirer d'autres jardins.
Nous aurions pu sans dire un mot
Musarder dans cette ville
Et entamer dans un bistrot
Un dialogue encore fragile
Ou tout sagement nous asseoir
Sur un banc usé dans un square
Et voir des pigeons s'envoler
Dans l'éclat bleuté de l'été.

Je n'ai pas arrêté mes pas
En vous croisant dans cette rue.
Madame, il m'arrive quelquefois
D’avoir la tête dans les nues.

Oui, nous aurions pu réapprendre
Tous les préludes de l'amour
Et pouvoir patiemment attendre
Que les nuits succèdent aux jours
Et dévorés par le désir
Nous bruler au feu du plaisir
Puis nous dissoudre dans la tendresse
Cette source où coulent les caresses
Dans des jardins de certitudes
Où vient mourir la solitude.
On ouvre parfois des fenêtres
Pour que la chaleur nous pénètre.

Je n'ai pas arrêté mes pas
En vous croisant dans cette rue
Madame, j'ignore encore pourquoi

Vous resterez mon inconnue.

jeudi 20 mai 2010

Le jeu d'échecs

Paroles: André COUCHARIERE
Musique, arrangements, voix: Michèle GARANCE

Chanson créée le 12 Mai 2010

Le jeu d'échecs

Le jeu d'échecs m'impressionne
Et ses joutes me passionnent
Y-a des Rois hauts en prestance
Qui, de case en case, s’avancent
Mais sont subtilement piégés
Par quelques pions isolés
Prisonniers de cette racaille
Ils doivent quitter la bataille.

Bien qu'on soit riche et puissant
Il suffit d'un seul combat
Pour comprendre de temps en temps
Que l'pouvoir vole en éclat.

Le jeu d'échecs m'impressionne
Et ses joutes me passionnent
Certains pions sur le damier
Bloquent l'exode des Reines
Ils capturent leurs cavaliers
Qui courtisent leurs suzeraines
Celles-ci cherchent par quel détour
Elles s'abrit'ront dans leurs tours.

Bien qu'on soit riche et puissant
Il suffit d'un seul instant
Pour comprendre rapidement
Qu’on vient d'perdre ses courtisans.

Le jeu d'échecs m'impressionne
Et ses joutes me passionnent
Les Rois, Reines et cavaliers
Ont disparus d'l'échiquier
Les tours s'écroulent de partout
Elles appellent, en vain, les fous
Qui se mettent à délirer
Et s'constituent prisonniers.

Bien qu'on soit riche et puissant
Il suffit d'un seul instant
Pour comprendre rapidement
Que la folie change de camp.

samedi 15 mai 2010

Ritournelle

Paroles: André COUCHARIERE
Musique, arrangements et voix: Michèle GARANCE

Chanson créée le 3 Mai 2010

Ritournelle

Ma femme hirondelle
Ma fée du printemps
Ma femme tourterelle
Emportée par le vent
Ma femme jouvencelle
Je vous trouve belle
Vous êtes l'orfèvre
De mon affection
Tendez-moi vos lèvres
Mon baiser sera long.

REFRAIN
J'aime cette ritournelle
Sans autre raison
Que de dire qu'elle
Chante ma passion.

Ma femme fidèle
Ma douce madone
Ma femme éternelle
Qui souvent m'étonne
Je vous trouve belle
Troublante princesse
Vous êtes l'hôtesse
De mes déraisons
Couvrez-moi de caresses
Mon désir sera long.

REFRAIN 

Ma femme impatiente
Comme un feu follet
Ma femme importante
Mon doux farfadet
Je vous trouve belle
Vous êtes de celle
Qui devient ardente
Quand le désir m'inonde
Devenez mon amante
Notre nuit sera longue.
.

REFRAIN