Paroles: André COUCHARIERE
Musique et voix: Michèle GARANCE
Chanson créée le 15 Août 2010
Parallèlement
à la chanson qu'André a mise sur son site, voici la version Piano/ voix
réalisée telle quelle une heure et demie après que j'ai découvert son texte.
Réminiscence
C'est en
marchant dans cette rue
En
trimballant mon vague à l'âme
Que ce
souvenir m'est revenu :
Nous nous
étions croisés Madame
Et je prends
conscience aujourd’hui
De n'avoir
pas vu dans vos yeux
Le reflet
d'un vide amoureux
Et de
n'avoir pas pressenti
Que nous
aurions pu peut-être
Nous aborder
très simplement.
On ouvre
parfois des fenêtres
Pour
rechercher d'autres printemps.
Je n'ai pas arrêté mes pas
En vous croisant dans cette rue.
Madame, il m'arrive quelquefois
D’avoir la tête dans les nues.
Nous aurions
pu peut-être
Nous tendre
simplement la main.
On ouvre
parfois des fenêtres
Pour admirer
d'autres jardins.
Nous aurions
pu sans dire un mot
Musarder
dans cette ville
Et entamer
dans un bistrot
Un dialogue
encore fragile
Ou tout
sagement nous asseoir
Sur un banc
usé dans un square
Et voir des
pigeons s'envoler
Dans l'éclat
bleuté de l'été.
Je n'ai pas arrêté mes pas
En vous croisant dans cette rue.
Madame, il m'arrive quelquefois
D’avoir la tête dans les nues.
Oui, nous
aurions pu réapprendre
Tous les
préludes de l'amour
Et pouvoir
patiemment attendre
Que les
nuits succèdent aux jours
Et dévorés
par le désir
Nous bruler
au feu du plaisir
Puis nous
dissoudre dans la tendresse
Cette source
où coulent les caresses
Dans des
jardins de certitudes
Où vient
mourir la solitude.
On ouvre
parfois des fenêtres
Pour que la
chaleur nous pénètre.
Je n'ai pas arrêté mes pas
En vous croisant dans cette rue
Madame, j'ignore encore pourquoi
Vous resterez mon inconnue.
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