mercredi 1 septembre 2010

Demain peut-être

Paroles: Pierrot MANTHIN
Musique et arrangements: Michèle GARANCE
Voix: Pierrot MANTHIN et Michèle GARANCE

Demain peut-être

Même s'il n'y a plus grand chose à partager
Que des idées noires et des pensées moroses
Dans cette vie où nous sommes les passagers
D'un voyage égaré entre le gris et le rose

N'en retiens que le rose

Bien-sûr que rien n'est facile pour personne
Que tout se joue entre chance et  galère
Là où les beaux jours ont déserté l'automne
Souviens-toi que l'hiver sera peut-être vert

N'en retiens que le vert

Demain peut-être
Nous aurons la chance de croire
Qu'au travers de nos fenêtres
Se profilera l'espoir
D'un nouveau monde pour nous
Avec l'amour sur notre route
Alors ne reste pas à genoux
Le cœur plein de peines et de doutes


Chaque spirale et chaque tunnel ont une fin
Tout se gagne encore dans ce monde qui ose
Nous mettre au défi pour que demain enfin
Le malheur nous quitte couché sous les roses

N'en retiens que le rose

Même si le temps semble s'être figé
Sur le mauvais coté de ses revers
Dis-toi qu'il saura demain nous diriger
Vers des printemps plus beaux et plus verts

N'en retiens que le vert

Demain peut-être
Que nous aurons la chance de croire
Qu'au travers de nos fenêtres
Se profilera l'espoir
D'un nouveau monde pour nous
Avec l'amour sur notre route
Alors ne reste pas à genoux
Le cœur empreint de peines et de doutes

mardi 24 août 2010

Réminiscence

Paroles: André COUCHARIERE
Musique et voix: Michèle GARANCE

Chanson créée le 15 Août 2010

Parallèlement à la chanson qu'André  a mise sur son site, voici la version Piano/ voix réalisée telle quelle une heure et demie après que j'ai découvert son texte.

Réminiscence

C'est en marchant dans cette rue
En trimballant mon vague à l'âme
Que ce souvenir m'est revenu :
Nous nous étions croisés Madame
Et je prends conscience aujourd’hui
De n'avoir pas vu dans vos yeux
Le reflet d'un vide amoureux
Et de n'avoir pas pressenti
Que nous aurions pu peut-être
Nous aborder très simplement.
On ouvre parfois des fenêtres
Pour rechercher d'autres printemps.

Je n'ai pas arrêté mes pas
En vous croisant dans cette rue.
Madame, il m'arrive quelquefois
D’avoir la tête dans les nues.

Nous aurions pu peut-être
Nous tendre simplement la main.
On ouvre parfois des fenêtres
Pour admirer d'autres jardins.
Nous aurions pu sans dire un mot
Musarder dans cette ville
Et entamer dans un bistrot
Un dialogue encore fragile
Ou tout sagement nous asseoir
Sur un banc usé dans un square
Et voir des pigeons s'envoler
Dans l'éclat bleuté de l'été.

Je n'ai pas arrêté mes pas
En vous croisant dans cette rue.
Madame, il m'arrive quelquefois
D’avoir la tête dans les nues.

Oui, nous aurions pu réapprendre
Tous les préludes de l'amour
Et pouvoir patiemment attendre
Que les nuits succèdent aux jours
Et dévorés par le désir
Nous bruler au feu du plaisir
Puis nous dissoudre dans la tendresse
Cette source où coulent les caresses
Dans des jardins de certitudes
Où vient mourir la solitude.
On ouvre parfois des fenêtres
Pour que la chaleur nous pénètre.

Je n'ai pas arrêté mes pas
En vous croisant dans cette rue
Madame, j'ignore encore pourquoi

Vous resterez mon inconnue.

jeudi 12 août 2010

Amour.fr

Paroles: Janine LEINS
Musique, voix et arrangements: Michèle GARANCE

Chanson créée le 28 Juillet 2010

Amour.fr

Rien qu’un e-mail de toi
Pour effacer l’ennui
L’écho de ta voix
Dans le ciel de ma nuit
Un souffle de joie
Pour coller à ma vie
Te téléchargera ! 
Un seul e-mail de toi
Et j’accours me blottir
Au creux de tes bras
Pour ne plus en sortir
Alors viens vers moi
Et comble mes désirs :
Par un e-mail de toi. 


Mais j’enrage
Pas d’messages
Sur mon ordi.
Arobase
Je m’envase
Jusqu’à la lie.
Ecran d’veille
Je surveille
Tous les écrits.
Même parcours
Chaque jour
Et toutes les nuits. 


Rien qu’un e-mail de toi
Qui viendrait pour me dire
Que tu languis de moi
Que tu vas revenir.
Un petit mot de toi
Qui pourrait suffire
A me faire plaisir. 
 J’attends un mot de toi
Si tu veux t’exporter
Copier-coller à moi
Et nous sauvegarder,

Car tu n’es pas un homm’
Que l’on peut archiver
Ni effacer.com ! 


Oui, mais j’erre
Point.fr
Pour le moment.
Rien à mettre
Dans la fenêtre
Des Documents.
Tout se brouille
Je m’embrouille
Et dans l’instant,
Y a d’l’orage
Sur les images
De notre roman ! 

Car cet e-mail de toi
Dans mon carnet d’adresses
Mon cœur l’archivera
Pour le lire sans cesse
Et, reconfiguré
Notre amour fragmenté
Pourra redémarrer ! 
Mais un e-mail de toi
Hélas, n’arrive pas,
Mes outils sont usés
Ou ton serveur à plat ?
L’amour tu l’as buggué
Clôturé, effacé
Avec un clic...OK

Ecran d’veille
Je surveille
Tous les écrits.
Même parcours
Chaque jour
Et toutes les nuits. 
Depuis longtemps
T’as mis en veille
Ta p’tite souris.
L’bonheur attend
A la corbeille
Que tu dises : Oui !

mercredi 11 août 2010

La lettre

Paroles: Jean-Paul DAURIAC
Musique, voix et arrangements: Michèle GARANCE

Chanson composée le 8 Juillet 2010

La lettre

J’ai reçu ce matin,
Une lettre à l’encre bleue
Une lettre venue de loin
Qui me rappelle un peu
Son doux parfum de Benjoin

Je ne vous dirai pas
Qui me l’a envoyée.
Je ne vous dirai pas
D’où elle fut postée.

J’ai reçu ce matin
Une lettre qui tremblait
Un peu entre mes mains.
Une lettre  oubliée
Des souvenirs lointains.

Je ne vous dirai pas
Les mots qu’il a écrits.
Je ne vous dirai pas
Pourquoi je suis partie.

J’ai revu ce matin
L'image des flamands roses,
Les tam-tams africains
Pour que les pluies arrosent
Jouent d’incessants refrains.

Je ne vous lirai pas
Les mots qu’il a choisis.
Je ne vous dirai pas
Pourquoi cette amnésie.

J’ai senti ce matin,
Le souffle  de sa voix,
Ses caresses sur mes reins,
Les rires où l’on se noie,
Les adieux où tout s’éteint.

Non,
Je ne vous dirai pas
Ce qu’il fut dans ma vie
Je ne vous dirai pas
Qui fut ce grand ami

Mais,
J’ai compris à cette heure
Sa souffrance et  sa peine
Face aux ignobles rumeurs…
Ma peau blanche, son corps d’ébène
La fin de nos amours clandestins.

Je ne vous dirai pas
Je ne vous dirai rien

Rien…… rien
Vous ne saurez rien

0B00wVkSb4zWdYVE0R1cyR2tWV2c

dimanche 25 juillet 2010

Fil à fil

Paroles: Jean-Paul DAURIAC
Musique, voix et arrangements: Michèle GARANCE
Chanson créée le 15 Juin 2010

J'ai laissé la première prise de voix, la plus proche des VRAIES chanteuses de jazz avec toute leur émotion et le poids de leur vécu. Sans doute je n'ai pas les qualités pour ce rôle-là et c'est bien volontiers que je laisse la chanson à des interprètes plus qualifiées........

Fil à fil

J’ai mis quelques fils d’argent à mes cheveux,
Accroché des fils de soie aux jours heureux.
Au fil des jours, j’ai cousu des souvenirs
Je m’suis pas vu vieillir.

J’ai mis des fils à la patte de mes amants,
Très souvent perdu la tête, au fil du temps.
Au fil de ma mémoire, oublié leur nom
Pas su les retenir, non !

File le temps, file l’amour
File les mots, file les jours.

J’ai cousu de fil blanc mes draps si froissés
Par tant de plaisirs, que j’ai laissés filé.
Au fil des ans, j’ai noué des amitiés
Mais j’ai eu si peur d’aimer

J’ai toujours gardé mon p’tit fil sur la langue,
Chanté au piano mes amours qui tanguent.
J’ai joué ma vie sur le fil du rasoir,
Quelquefois broyé du noir.

File le temps, file l’amour
File les mots, file les jours.

J’ai suivi un fil d’Ariane de scènes en scènes,
Filé à l’anglaise, s’il fallait que j’ revienne.
J’ai attendu des coups de fil si souvent…
J’ai perdu beaucoup de temps.

J’ai écrit au fil de l’eau, beaucoup de pages
Joué au fil des soirs, contenu ma rage.
Au fil de mes jeunes amours, deux fois maman,
J’ai pas vu passer le temps.

File le temps, file l’amour
File les mots, file les jours.
File la vie,
File l’oubli…
Les jours, les mois les années ont défilé
Mais…si vous saviez combien je vous ai aimé !

vendredi 23 juillet 2010

Brèves amours

Paroles: Janine LEINS
Musique, arrangements et voix: Michèle GARANCE

Partant 5 semaines en Inde, je ne pourrai pas consulter le site Je vous laisse avec l'une de mes chansons préférées. 

Chanson composée le 11 Juillet 2010



Brèves amours

Que sont mes amours devenues
Quand les passions qu’on a connues
Durent un jour, une semaine ? 
Vont-elles encore sur les chemins
Trainer leur cœur de baladins,
Chercher fortune où bien fredaines ? 

Je me souviens d’un champ d’étoiles
Avec mon regard qui se voile
Dans l’autre regard enlacé.
Les parfums sucrés de la brise,
Le cœur qui chavire et se grise
De dévoiler le corps aimé.

Les mauves tendres des aurores
Aux senteurs chaudes de l’amour,
Lorsque la chambre se décore
D’un rayon de soleil velours.

Que sont mes amours devenues
Quand les passions qu’on a connues
Durent un jour, une semaine ? 
Vont-elles encore sur les chemins
Trainer leur cœur de baladins,
Chercher fortune où bien fredaines ? 

Les froides matinées de brumes,
Serrés dans la touffeur des draps,
Quand on restait sous la plume
Oubliant le monde d’en bas ! 

Soudain le doute qui s’invite.
La passion alors s’effrite
Et l’on se quitte avant la peine. 
Amours intenses disparues,
Vous fûtes brèves et dissolues.
Mon corps vous garde dans ses veines.

Que sont mes amours devenues
Quand les passions qu’on a connues
Durent un jour, une semaine ? 
Vont-elles encore sur les chemins
Trainer leur cœur de baladins,
Chercher fortune où bien fredaines ? 

jeudi 15 juillet 2010

Et l'on s'en va

Paroles: Jean-Paul DAURIAC

Musique et voix: Michèle GARANCE

 Chanson composée le 14 Juin 2010

Et l'on s'en va

C’est tous les jours les grandes vacances,
De temps en temps trois pas de danse.
Un apéro sous le tilleul,
De la musique, un peu d’Händel.
Deux vieux vélos dans la remise,
Ton jardin, ta vieille chemise,
Un bouquet de fleurs sur le chemin,
Et l’on s’en va, main dans la main

Et l’on s’en va, main dans la main

Petit câlin

Je pose ma tête sur ton épaule,
Les enfants n’ vont plus à l’école,
Les années ont passé si vite,
J’ai eu si peur que tu me quittes.
Les cerisiers ont refleuris,
On a su garder nos amis,
Une p’tite visite chez Anna,
Et l’on s’en va, cahin-caha

Et l’on s’en va, cahin-caha

Embrasse-moi

Déjà six heures au vieux clocher,
Il se fait tard il faut rentrer.
Le temps de prendre un bon café
Quelques gâteaux à grignoter
Tu fermes ton col, met ta casquette,
Et tu m’attends, je suis pas prête.
Un portail au bout d’une allée,
Et l’on s’en va, à pas pressé.

Et l’on s’en va, à pas pressé.

Tout essoufflé

Un jeu de dames, des mots croisés
Et tes lunettes sur le bout du nez.
Et puis la neige et les frimas
Tu me tiens la main, j’ai un peu froid.
Tiens ! Les enfants viennent aux nouvelles 
Ou sont passées les hirondelles ?
Et puis la nuit, qui ne s’en va pas
Et, je m’en vais à petits pas.

Et, je m’en vais à petits pas
A tout petits pas

Ne m’oublie pas !