mardi 24 août 2010

Réminiscence

Paroles: André COUCHARIERE
Musique et voix: Michèle GARANCE

Chanson créée le 15 Août 2010

Parallèlement à la chanson qu'André  a mise sur son site, voici la version Piano/ voix réalisée telle quelle une heure et demie après que j'ai découvert son texte.

Réminiscence

C'est en marchant dans cette rue
En trimballant mon vague à l'âme
Que ce souvenir m'est revenu :
Nous nous étions croisés Madame
Et je prends conscience aujourd’hui
De n'avoir pas vu dans vos yeux
Le reflet d'un vide amoureux
Et de n'avoir pas pressenti
Que nous aurions pu peut-être
Nous aborder très simplement.
On ouvre parfois des fenêtres
Pour rechercher d'autres printemps.

Je n'ai pas arrêté mes pas
En vous croisant dans cette rue.
Madame, il m'arrive quelquefois
D’avoir la tête dans les nues.

Nous aurions pu peut-être
Nous tendre simplement la main.
On ouvre parfois des fenêtres
Pour admirer d'autres jardins.
Nous aurions pu sans dire un mot
Musarder dans cette ville
Et entamer dans un bistrot
Un dialogue encore fragile
Ou tout sagement nous asseoir
Sur un banc usé dans un square
Et voir des pigeons s'envoler
Dans l'éclat bleuté de l'été.

Je n'ai pas arrêté mes pas
En vous croisant dans cette rue.
Madame, il m'arrive quelquefois
D’avoir la tête dans les nues.

Oui, nous aurions pu réapprendre
Tous les préludes de l'amour
Et pouvoir patiemment attendre
Que les nuits succèdent aux jours
Et dévorés par le désir
Nous bruler au feu du plaisir
Puis nous dissoudre dans la tendresse
Cette source où coulent les caresses
Dans des jardins de certitudes
Où vient mourir la solitude.
On ouvre parfois des fenêtres
Pour que la chaleur nous pénètre.

Je n'ai pas arrêté mes pas
En vous croisant dans cette rue
Madame, j'ignore encore pourquoi

Vous resterez mon inconnue.

jeudi 12 août 2010

Amour.fr

Paroles: Janine LEINS
Musique, voix et arrangements: Michèle GARANCE

Chanson créée le 28 Juillet 2010

Amour.fr

Rien qu’un e-mail de toi
Pour effacer l’ennui
L’écho de ta voix
Dans le ciel de ma nuit
Un souffle de joie
Pour coller à ma vie
Te téléchargera ! 
Un seul e-mail de toi
Et j’accours me blottir
Au creux de tes bras
Pour ne plus en sortir
Alors viens vers moi
Et comble mes désirs :
Par un e-mail de toi. 


Mais j’enrage
Pas d’messages
Sur mon ordi.
Arobase
Je m’envase
Jusqu’à la lie.
Ecran d’veille
Je surveille
Tous les écrits.
Même parcours
Chaque jour
Et toutes les nuits. 


Rien qu’un e-mail de toi
Qui viendrait pour me dire
Que tu languis de moi
Que tu vas revenir.
Un petit mot de toi
Qui pourrait suffire
A me faire plaisir. 
 J’attends un mot de toi
Si tu veux t’exporter
Copier-coller à moi
Et nous sauvegarder,

Car tu n’es pas un homm’
Que l’on peut archiver
Ni effacer.com ! 


Oui, mais j’erre
Point.fr
Pour le moment.
Rien à mettre
Dans la fenêtre
Des Documents.
Tout se brouille
Je m’embrouille
Et dans l’instant,
Y a d’l’orage
Sur les images
De notre roman ! 

Car cet e-mail de toi
Dans mon carnet d’adresses
Mon cœur l’archivera
Pour le lire sans cesse
Et, reconfiguré
Notre amour fragmenté
Pourra redémarrer ! 
Mais un e-mail de toi
Hélas, n’arrive pas,
Mes outils sont usés
Ou ton serveur à plat ?
L’amour tu l’as buggué
Clôturé, effacé
Avec un clic...OK

Ecran d’veille
Je surveille
Tous les écrits.
Même parcours
Chaque jour
Et toutes les nuits. 
Depuis longtemps
T’as mis en veille
Ta p’tite souris.
L’bonheur attend
A la corbeille
Que tu dises : Oui !

mercredi 11 août 2010

La lettre

Paroles: Jean-Paul DAURIAC
Musique, voix et arrangements: Michèle GARANCE

Chanson composée le 8 Juillet 2010

La lettre

J’ai reçu ce matin,
Une lettre à l’encre bleue
Une lettre venue de loin
Qui me rappelle un peu
Son doux parfum de Benjoin

Je ne vous dirai pas
Qui me l’a envoyée.
Je ne vous dirai pas
D’où elle fut postée.

J’ai reçu ce matin
Une lettre qui tremblait
Un peu entre mes mains.
Une lettre  oubliée
Des souvenirs lointains.

Je ne vous dirai pas
Les mots qu’il a écrits.
Je ne vous dirai pas
Pourquoi je suis partie.

J’ai revu ce matin
L'image des flamands roses,
Les tam-tams africains
Pour que les pluies arrosent
Jouent d’incessants refrains.

Je ne vous lirai pas
Les mots qu’il a choisis.
Je ne vous dirai pas
Pourquoi cette amnésie.

J’ai senti ce matin,
Le souffle  de sa voix,
Ses caresses sur mes reins,
Les rires où l’on se noie,
Les adieux où tout s’éteint.

Non,
Je ne vous dirai pas
Ce qu’il fut dans ma vie
Je ne vous dirai pas
Qui fut ce grand ami

Mais,
J’ai compris à cette heure
Sa souffrance et  sa peine
Face aux ignobles rumeurs…
Ma peau blanche, son corps d’ébène
La fin de nos amours clandestins.

Je ne vous dirai pas
Je ne vous dirai rien

Rien…… rien
Vous ne saurez rien

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