samedi 28 mars 2015

3,14 L'infini

Paroles et musique: Michèle GARANCE
Cette chanson a été composée en réponse à "flocon de lune" (rubrique "chansons coup de cœur"). Sans intention première, il se trouve qu'elle a une durée de 3,14 mn.... symbole d'infini....d'où son titre.

3,14 L'infini

Peut-être sont-ils écrits pour toi
Ces mots qui sous ma plume dansent
Ces vers qui répondent à ta voix
Et que je porte depuis l’enfance

Toi qui sais faire chanter mes heures
Sous la joie simple de tes refrains
Toi qui habilles de couleurs
Les ombres douces du chemin

Peut-être que j’attendais l’histoire
D’un poète au cœur délicat
Venant accorder sa guitare
A mes arpèges d’apparat

Toi qui es l’aube de mes sourires
La tendresse réinventée
Les grains de bonheur à enfouir
Sous la terre de mes pensées

Peut-être que dans nos rires complices
Dans nos jeux de mots délirants
Se retrouvait avec malice
L’insolence de nos joies d’enfants

Peut-être que dans nos confidences
Tout au long des heures partagées
S’invitait avec indécence
Juste un peu plus que l’amitié

Peut-être sont-ils écrits pour toi
Ces mots qui sous ma plume dansent
En disant mon cœur ou mon roi
Mon prince rêvé dès l’enfance

Peut-être que ces moments fleuris
Auraient pu devenir souffrance
Mais on préfère donner vie
A nos plus beaux rêves d’enfance

Flocon de lune

Paroles masculines: Roger ROUGIER
Paroles féminines: Michèle GARANCE
Mélodie: Roger ROUGIER
Arrangements: Michèle GARANCE


Flocon de lune

Je t'aurais dit  «  flocon de neige »
Je t’aurais dit « rêve de lune »
Au premier rayon du printemps
Dans les arcades de la nuit
Je t'aurais appelé  « arpège »
Je t’aurais appelé «  prélude »
Aux soupirs de chaque instrument.
Mon troubadour aux yeux de pluie


Je t'aurais nommé « clair de lune »
Je t’aurais nommé « mon beau page »
Toutes les nuits noires de pluies.
Sur mes chemins sans horizon.
Ton nom aurait été « fortune »
Ton nom aurait été « mirage »
Aux saisons mornes de l'ennui.
Aux sables d’or de ma passion.

Je t'aurais dit « ma Terre entière »
Je t’aurais dit « mon Espérance »
« Mon livre de géographie »
« Mon magicien aux arcs-en-ciel »
Et sur ton corps nulle frontière
Et pour nous deux cette romance
Entre ma mort et notre vie.
Entre sourire et irréel.


Je t'aurais dit « feu d'artifice »
Je t’aurais dit « toi ma merveille »
Dans les nuits vides de mon cœur
Aux jardins sombres des hivers
« Mon vin, mon miel, mon pain d'épice
« Mon roi, mon cœur, mon sans pareil
Mon sel, mon sucre, ma liqueur ».
«Mon poète aux mille chimères ».

Je t'aurais baptisé «  Prière »
 Je t’aurais baptisé « Archange »
Aux sombres jours de désespoir,
Au vitrail de mes jours enfuis,
« Mon brillant rayon de lumière,
« Mon prince rêvé dès l’enfance,
La seule vie dans mon ciel noir ».
Ma clé de sol pour l’infini ».


Je t'aurais dit « claire fontaine »
Je t’aurais dit « orgue des vagues »
Aux matins secs des jours communs.
Dans l’aube claire de tes bras.
J'aurais aimé noyer ma peine
J’aurais séché toutes mes larmes
Dans la source de tes yeux bruns.
A la musique de nos doigts.

Je t'aurais dit «  mon paradis »,
Je t’aurais dit « source de vie »
Ou « mon enfer, mon feu, ma flamme »
Ou « mon tourment, mon dieu, mon âme »


Et même au risque de ma vie,
Et même au risque de ma vie
,Je t'aurais appelée : « ma femme ».
J’aurais voulu être… ta femme


lundi 20 octobre 2014

Le sage

Paroles: Jean-Paul DAURIAC
Musique et arrangements : Michèle GARANCE
Interprète: Véronique LE BERRE

Le sage

Il avait souvent l’esprit ailleurs
On disait de lui « c’est un rêveur »
Il restait assis pendant des heures
A regarder le ciel…
S’ouvrir les fleurs.

Il était l’air, il était l’eau
Il était le vent et le ruisseau
Il était sage et silencieux
Son âme brillait de mille feux

Il pensait beaucoup et parlait peu
Il y avait de la brume dans ses yeux
Les mains vides il paraissait heureux
A regarder le ciel…
Brûler les feux

Il était clair, il était beau
Il aimait la pluie et les roseaux
Il était sage et silencieux
Son âme brillait de mille feux

Il vivait seul, avait peu d’amis
Il jeûnait et buvait l’eau de pluie
Il soignait le jour, priait la nuit,
A regarder le ciel…
L’étoile qui luit

Il était bon, il était chaud
Il aimait les gens et les oiseaux
Il était sage et silencieux
Son âme brillait de mille feux

Un long manteau rouge, des cheveux noirs
Ses grands yeux bleus redonnaient l’espoir
Et tous ceux qui voulaient bien le voir
A regarder le ciel…
Croyaient savoir

Il était l’air, il était l’eau
Il était le vent et le ruisseau
Il était sage et silencieux
Son âme brillait de mille feux

Il portait sur son cou, une croix
Certains disaient entendre sa voix
Il demandait rien, laissait le choix
Il regardait le ciel…
Croisait les doigts

Il était l’air, il était l’eau
Il était le vent et le ruisseau
Il était sage et silencieux
Son âme brillait de mille feux

Puis un beau jour, on ne le vit plus
Dans le vent, il avait disparu
Pourtant, sans y avoir vraiment cru
En regardant le ciel…
Certains l’ont vu

Il était l’air, il était l’eau…

Il était le vent et le ruisseau……………..

Au clair de l'absence

Paroles: Marie D'AURIGNAC-TIEMBO et
Bernard PICHARDIE
Musique et arrangements: Michèle GARANCE

Au clair de l'absence

La lune couchée
Au bord du ciel
Rêve d'un voile
De soleil

Son émoi
Sous le toit d’étoiles
Et moi sans toit
Sur le trottoir
Je te vois
Au clair de l’absence …

Sous mes yeux ta vie
Et ton sourire
En arc-en-ciel
J’imagine

Je devine
Mais ce n’est qu’un rêve
Qui se balade
Sur ton asphalte
Je te cherche
Au clair de l’absence …

La lune accrochée
Au cou du ciel
Regarde encore
Le soleil

Ses effets
De fée si fragile
M’effraient, j’ai peur
De perdre encore
La lumière
Au clair de l’absence …
Sous tes yeux ma vie
Frémissements
De la tendresse
Tu me blesses

De tes yeux
De ses folles flammes
En feux follets
Sur ce sentier
Je suis
Au clair de ta présence …

La ronde lunaire
Prend ses quartiers
Vers le reflet
Des "sans toit"

Ronde solitaire
La lune veille
Sur l’infortune
Des "sans toi"

Comme moi
Sous le toit d’étoiles
Endors-toi
La lune voile
Ton regard
Au clair des errances …

La lune voile
Ton regard
Au clair des souffrances …

samedi 11 octobre 2014

On dit

Paroles: Chilpéric
Musique et arrangements et voix: Michèle Garance

Chanson composée en Mars 2014

On dit

Parce qu'un mot peut l'attendrir
Un simple geste le meurtrir
Et qu'il ne craint pas de rougir
De honte ou parfois de plaisir
On dit qu'il a les nerfs malades

Parce qu'il donne sans compter
Qu'il ne voit pas le temps passer
Parce qu'il croit en l'amitié
Qu'il parle d'authenticité
On dit que son esprit gambade

N'y touchez pas c'est interdit
Je le protège malgré lui
Mêm' s'il ne me demande rien
Je lui tendrai toujours la main

Parce qu'il fait tout ce qu'il veut
Qu'il a vraiment l'air d'être heureux
Parce qu'il est encor' fleur bleue
Et que ça se voit dans ses yeux
On dit qu'il s'attarde en enfance

Parce qu'il rêve trop souvent
Qu'il ne se montre pas violent
Parce qu'il sait quand on lui ment
Et qu'il a peur du mauvais temps
On dit qu'il côtoie la démence

Je vous en aurai averti
Ne vous acharnez pas sur lui
Je suis là prenez garde à vous


C'est mon double et je l'aime... beaucoup

lundi 12 mai 2014

Ma pianiste

Paroles: Pierrot MANTHIN
Musique et arrangements: Michèle GARANCE

Grand merci à Pierrot pour ce bel hommage composé en 2010 lorsque j'habitais en effet à Nice

Ma pianiste

Elle a la beauté du cœur et les mots pour le dire
Et des accords majeurs pour mieux vous les écrire
Ainsi passe la vie dans son havre bohème
Elle fait vivre en couleurs les gens qu'elle aime

Vous pourrez la trouver dans les cartes postales
Où les îles sont reines au gré de ses escales
Elle a fait du soleil sa marque de fabrique
Et de ses partitions des langages symphoniques

Ma pianiste habite Rue Molière
Mais devant son piano fondu dans le décor
Tout ce qu'elle touche se change en or
Elle ferait fleurir des jardins de pierre

Elle aime à regarder la mer qui se déchaîne
Le long des plages de galets où le vent l'entraîne
Vous la verrez pleurer au fond des salles obscures
Devant un film d'auteur qui raconte ses blessures

On la croise sur la toile, divine Déesse du monde
Où s'expose ses œuvres une à une à la ronde
Comme un arbre de vie qui déploie en confidence
Ses hommages et ses rires dans la lumière qui danse

Ma pianiste habite Rue Molière
Mais devant son piano fondu dans le décor
Tout ce qu'elle touche se change en or
Elle ferait fleurir des jardins de pierre

jeudi 16 janvier 2014

Supplique à Madame

Paroles: André COUCHARIERE
Musique, arrangements et voix: Michèle GARANCE

Supplique à Madame

Madame ne croyez pas
Mourir d’amour pour moi
Mon humeur est légère
Docile comme un chat
Qui prépare parfois
La griffe meurtrière
Et déjà les prémices
De quelques cicatrices

Vous rêvez de princes charmants
Gare aux sables mouvants
Je veux sonner l’alarme
Pour prévenir vos larmes
Ne vous attachez pas
Et gardez-vous de moi
Vous perdriez votre âme
Madame

Ne vous enflammez pas
Quand je parle d’amour
Car je ne pense qu’à
Vous faire un peu la cour
Mon cœur restera froid
Son rythme sera lourd
Il battra la mesure
De vos premières blessures

Vous rêvez de princes charmants
Gare aux sables mouvants
Si vos désirs s’acharnent
Vous courez vers le drame
Ne vous méprenez pas
Et gardez-vous de moi
Il faut rendre les armes
Madame

Ne vous emballez pas
Quand je suis dans vos bras
J’apprécie la chaleur
Et l’infinie douceur
Elles s’éteignent parfois
C’est comme un feu de bois
Où ne vous en déplaise
Meurent même les braises

Vous rêvez de princes charmants
Gare aux sables mouvants
Si votre corps s’enflamme
Alors je vous condamne
Et vous place déjà
Sans pertes ni fracas
Au rang des courtisanes
Madame

Oubliez Cendrillon
Ses pantoufles de vair
Et ses transformations
Je suis chasseur de biches
Je cherche et je repère
Toutes celles qui m’aguichent
Pardon d’être ironique
Dans cette dernière supplique

Vous rêvez de princes charmants
Gare aux sables mouvants
Sachez que tout se fane
L’amour et ses arcanes
Ne se perpétuent pas
Détachez-vous de moi

Je dédaigne vos charmes
Madame