mercredi 16 septembre 2015

Ode à la tendresse

Un texte magnifique d'André COUCHARIERE qui parle mieux de lui et de son univers humain et poétique que toutes sortes d’éloges, après sa triste disparition en cet été 2015.
Musique et arrangements: Michèle GARANCE
Interprètes: Danielle ALFOSEA et Luc VALREY

Ode à la tendresse

Elle est comme l’horizon
Qui caresse la mer
Et s’étire à foison
Sur d’étranges croisières
Ou pareille au zéphyr
Aux couleurs d’aquarelle
Qui vient faire frémir
Le vol d’une hirondelle.

Elle est comme un enfant
Qui offre son sourire
Et arrête le temps
Avant de s’endormir.
Ou pareille au regard
Où tout un univers
Vient s’ouvrir au hasard
Sur de nouvelles terres.

Elle est comme la source
D’où naissent les premiers mots
Qui viennent finir leur course
Dans le creux d’un berceau.
Ou comme un chercheur d’or
Qui découvre à l’aurore
Que l’unique trésor
Est dans un bouton d’or.

Elle est comme la magie
De l’eau d’une paupière
Qui redonne la vie
Au lit d’une rivière.
Ou comme un livre ancien
Que l’on prend dans la main
Et qu’on délivre enfin
De son passé lointain.

REFRAIN
Je chante la tendresse
Et je sens l’émotion
Qui déjà me traverse
En prononçant son nom.

samedi 28 mars 2015

3,14 L'infini

Paroles et musique: Michèle GARANCE
Cette chanson a été composée en réponse à "flocon de lune" (rubrique "chansons coup de cœur"). Sans intention première, il se trouve qu'elle a une durée de 3,14 mn.... symbole d'infini....d'où son titre.

3,14 L'infini

Peut-être sont-ils écrits pour toi
Ces mots qui sous ma plume dansent
Ces vers qui répondent à ta voix
Et que je porte depuis l’enfance

Toi qui sais faire chanter mes heures
Sous la joie simple de tes refrains
Toi qui habilles de couleurs
Les ombres douces du chemin

Peut-être que j’attendais l’histoire
D’un poète au cœur délicat
Venant accorder sa guitare
A mes arpèges d’apparat

Toi qui es l’aube de mes sourires
La tendresse réinventée
Les grains de bonheur à enfouir
Sous la terre de mes pensées

Peut-être que dans nos rires complices
Dans nos jeux de mots délirants
Se retrouvait avec malice
L’insolence de nos joies d’enfants

Peut-être que dans nos confidences
Tout au long des heures partagées
S’invitait avec indécence
Juste un peu plus que l’amitié

Peut-être sont-ils écrits pour toi
Ces mots qui sous ma plume dansent
En disant mon cœur ou mon roi
Mon prince rêvé dès l’enfance

Peut-être que ces moments fleuris
Auraient pu devenir souffrance
Mais on préfère donner vie
A nos plus beaux rêves d’enfance

Flocon de lune

Paroles masculines: Roger ROUGIER
Paroles féminines: Michèle GARANCE
Mélodie: Roger ROUGIER
Arrangements: Michèle GARANCE


Flocon de lune

Je t'aurais dit  «  flocon de neige »
Je t’aurais dit « rêve de lune »
Au premier rayon du printemps
Dans les arcades de la nuit
Je t'aurais appelé  « arpège »
Je t’aurais appelé «  prélude »
Aux soupirs de chaque instrument.
Mon troubadour aux yeux de pluie


Je t'aurais nommé « clair de lune »
Je t’aurais nommé « mon beau page »
Toutes les nuits noires de pluies.
Sur mes chemins sans horizon.
Ton nom aurait été « fortune »
Ton nom aurait été « mirage »
Aux saisons mornes de l'ennui.
Aux sables d’or de ma passion.

Je t'aurais dit « ma Terre entière »
Je t’aurais dit « mon Espérance »
« Mon livre de géographie »
« Mon magicien aux arcs-en-ciel »
Et sur ton corps nulle frontière
Et pour nous deux cette romance
Entre ma mort et notre vie.
Entre sourire et irréel.


Je t'aurais dit « feu d'artifice »
Je t’aurais dit « toi ma merveille »
Dans les nuits vides de mon cœur
Aux jardins sombres des hivers
« Mon vin, mon miel, mon pain d'épice
« Mon roi, mon cœur, mon sans pareil
Mon sel, mon sucre, ma liqueur ».
«Mon poète aux mille chimères ».

Je t'aurais baptisé «  Prière »
 Je t’aurais baptisé « Archange »
Aux sombres jours de désespoir,
Au vitrail de mes jours enfuis,
« Mon brillant rayon de lumière,
« Mon prince rêvé dès l’enfance,
La seule vie dans mon ciel noir ».
Ma clé de sol pour l’infini ».


Je t'aurais dit « claire fontaine »
Je t’aurais dit « orgue des vagues »
Aux matins secs des jours communs.
Dans l’aube claire de tes bras.
J'aurais aimé noyer ma peine
J’aurais séché toutes mes larmes
Dans la source de tes yeux bruns.
A la musique de nos doigts.

Je t'aurais dit «  mon paradis »,
Je t’aurais dit « source de vie »
Ou « mon enfer, mon feu, ma flamme »
Ou « mon tourment, mon dieu, mon âme »


Et même au risque de ma vie,
Et même au risque de ma vie
,Je t'aurais appelée : « ma femme ».
J’aurais voulu être… ta femme